dimanche 24 novembre 2013

Les Rencontre de l'Ecologie...Diois et Val de Drôme ( J-58 )



      

En Drôme dans la Biovallée® du 18 janvier au 9 février 2014

A Die dans la Salle Polyvalente du 24 janvier au 03 février 2014

Les 12èmes Rencontres de l’Ecologie au Quotidien

«  Biodiversité, Cultivons la Vie»

« Les humains doivent se reconnaître dans leur humanité commune, en même temps que reconnaître leur diversité tant individuelle que culturelle. »
                                                                                         Edgar Morin

La biodiversité, c’est le passage du concept de l’homme et la nature à celui de l’homme dans la nature, voire l’homme est la nature.
C’est l’ensemble des êtres vivants avec leur diversité, y compris génétique, et leurs relations.
On peut dire que c’est le tissu vivant du phénomène que l’on appelle la vie.
Ce tissu inclut aussi l’être humain et les centaines de microbes qui vivent dans son tube digestif. L’homme et ce qui a fait sa civilisation, à savoir l’agriculture avec toutes ses variétés de plantes cultivées et d’animaux élevés, sont partie intégrante de la biodiversité.
La biodiversité est bien plus qu’un catalogue d’espèces, la vie est partout, elle interagit avec notre atmosphère, le climat, les paysages, ce que nous mangeons, le pétrole et le charbon que nous consommons.
Tout ceci repose sur le vivant et sa diversité.
Les fonctions de la biodiversité utiles aux activités humaines, comme l’épuration des eaux, la décomposition des déchets ou encore la pollinisation des cultures, commencent ainsi à être reconnues.
Les écosystèmes naturels contribuent à maintenir la vie humaine sur terre, purification de l'air et de l'eau, atténuation de la gravité des sécheresses et des inondations…La biodiversité constitue une ressource naturelle capitale : alimentation, médicaments…
Nous sommes, les humains, de plus en plus nombreux à être saisis par la crise écologique et en particulier par l’extinction des espèces. La dégringolade continue.  En milliers, plantes et animaux disparaissent
Après des dizaines d’années de palabres…
Nous sommes la biodiversité.

« Quand l’homme n’aura plus de place pour la nature, peut-être la nature n’aura t-elle plus de place pour l’homme. »
                                                                                  Stefan Edberg
Sauf indication contraire, les conférences, films et ateliers se déroulent à la Salle Polyvalente (Bd du Ballon)
ou dans des salles municipales ou privées  à Die-26
et dans ce cas, elles sont précisées).

« C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas »                                                     Victor Hugo

Dimanche 19 janvier     

*Livron sur Drôme –Salle Aragon, Mairie de Livron
17h30 Film/Débat : Welcome to Fukushima d’Alain de Halleux
Prolongation des réacteurs nucléaires français jusqu’à 50 ans : un projet inconscient et irresponsable!
FRAPNA-StopTricastin-SDN26/07-Ensemble Livron-CRIIRAD

Début des Rencontres de l’Ecologie au Quotidien
à la Salle Polyvalente de Die - Bd du Ballon

Buvette et Restauration Biologique et Locale sur place

Jeudi 23 Janvier (Cela arrive dans quelques jours...)

vendredi 22 novembre 2013

La Transition est aussi citoyenne...



1er février Mobilisation Campagne Démocratie Citoyenne
Bonjour les colibris,
Vous avez reçu récemment un courrier du Collectif pour une Transition Citoyenne qui vous informait du lancement d'une action de mobilisation nationale le samedi 1er février 2014 "Prendre en main notre avenir". Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ce sera une action de la prochaine campagne Démocratie de la (R)évolution des Colibris.
Colibris est engagé dans ce collectif depuis sa création et participe activement à son développement. Notre mission est d'inspirer, relier et soutenir. Alors, quoi de plus cohérent que de communiquer sur la mise en oeuvre d'un collectif de 14 organisations, de lancer ensemble une action de mobilisation nationale à une date commune et de s'engager financièrement et humainement dans son fonctionnement.
"Prendre en main notre avenir", c'est redonner du pouvoir aux citoyens, réinventer nos processus représentatifs et développer la responsabilité de tous afin que les décisions politiques soient l'émanation d'une vraie volonté populaire. C'est le Plan des Colibris. Quoi de plus logique que de faire ensemble une étape de la campagne Démocratie.
Nous sommes heureux et fiers d'être un élément moteur de ce collectif. Nous espérons que son exemple vous motivera pour faire de ce 1er février un événement local important de la (R)évolution des Colibris.
Nous vous invitons donc à être des initiateurs de coopération locale : diffuser l'information autour de vous, impulser une première réunion sur votre territoire et mobiliser un cercle élargi d'acteurs et d'organisations. Déjà 20 groupes ont répondu à l'appel et bientôt une carte de géolocalisation affichera les villes engagées.
À vous de "prendre en main" une initiative locale, de définir son format et de co-créer son déroulé pour faire de ces ateliers citoyens un nouveau pas pour augmenter votre pouvoir d'influencer et d'agir sur la vie de votre territoire (Cliquez ici pour voir la Fiche pratique).
Nous serions aussi heureux de récolter vos suggestions et idées lumineuses pour les autres actions de la campagne Démocratie. Merci d'avance d'envoyer au plus vite vos contributions à revolution@colibris-lemouvement.org
Nous sommes à votre disposition pour tous besoins complémentaires. N'hésitez pas !
Réinventer la démocratie, on le fait !
Coeurdialement
Alain & Anne-Laure
PS : Au cas où vous n'auriez pas reçu le mail du Collectif, questionnez votre coordinateur local ou envoyez une demande à alain@colibris-lemouvement.org
- Samedi 1er février 2014, Alain Dangoisse-la Maison du  Développement Durable, Louvain la Neuve animera un  World Café de 10 à 12h : « Une éthique de la Non-violence dans la Transition Citoyenne » à la Salle Polyvalente de Die lors des 12èmes Rencontres de L’Ecologie de Die et de la Vallée de la Drôme.
« Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »
- Colibris 26 Val de Drôme
Contact : François MICHEL
Email : valdedrome@colibris-lemouvement.org
Sur le réseau social des colibris : Colibris 26 Val de Drôme
- Colibris 26 Valence
Contact : Blandine CROZET
Email : valence@colibris-lemouvement.org
Sur le réseau social des colibris : Colibris 26 Valence et environs

mercredi 20 novembre 2013

La Transition Ecologique est aussi économique...

Ex-CGDD, Dominique Dron a coordonné la rédaction du rapport.Comment financer la transition écologique?



                                                                   (Photo : Dominique Dron a coordonné la rédaction du rapport).
Après un an de travail, les ministères de l’écologie et de l’économie publient un rapport, attendu, sur le financement de la transition écologique. Recueil cohérent de mesures préconisées depuis longtemps par les économistes de l’environnement et les ONG, ce document est appelé à nourrir la réflexion française et l’action européenne.
C’est la question qui fâche. Si (quasiment) tout le monde convient qu’il est urgent de mettre à jour notre logiciel économique pour s’adapter à une moindre disponibilité des ressources, aux changements climatiques et à la déstabilisation des écosystèmes, le consensus n’est pas encore trouvé sur le mode de financement de cette transition écologique.
Il y a tout juste un an, le gouvernement chargeait les experts du Commissariat général du développement durable (CGDD) et de la Direction générale du Trésor (DGT) de plancher sur le moteur de ce projet de société. Fruit de cette cogitation inédite, le Livre blanc sur le financement de la transition énergétique est, depuis ce 18 novembre, ouvert à la consultation pour deux mois seulement, sur le site du ministère de l’écologie.
Une note de plusieurs centaines de milliards
Dès le préambule, les auteurs plongent le lecteur dans le bain: «La transition écologique désigne la nécessité pour nos économies de rendre leur évolution compatible avec les ressources finies de la planète et le maintien des régulations naturelles indispensables à la vie telles que le climat ou le fonctionnement des écosystèmes. […] Elle suppose donc non seulement un découplage entre la croissance économique et les prélèvements, en quantité et en qualité, sur le capital naturel, mais également l’adaptation du rythme de leurs utilisations à notre capacité à entretenir ces régulations et renouveler ces ressources.» Dit autrement, il est urgent «d’intégrer le capital vert dans nos économies réelles», comme le rappelle aussi le dernier opus des économistes Christian de Perthuis et Pierre-André Jouvet.
Se livrer à cet indispensable exercice ne se fera pas sans mal. «Nous sommes, en effet, dans une période charnière, explique Dominique Dron, coordinatrice du rapport. Dans le même temps, nous devons renouveler équipements et infrastructures qui arrivent en fin de vie et nous adapter à un nouveau contexte environnemental. Nous devons donc investir des montants considérables pour rénover nos réseaux d’eau, nos systèmes énergétiques, nos villes, nos systèmes de transport. Cela, nous l’avons déjà fait, après-guerre par exemple. Mais nous devons mobiliser les financements publics et privés alors que le contexte financier a considérablement évolué depuis une vingtaine d’années.»
Sans (trop) forcer le trait, l’Etat, très endetté, n’a pas les moyens de régler une note dont le montant se chiffre déjà en centaines de milliards d’euros sur quelques décennies. D’un autre côté, et c’est un euphémisme, les investissements à long terme n’ont pas la cote chez les investisseurs classiques, avides de payback à court terme. «Ce manque d’intérêt est renforcé par les normes comptables actuelles qui ne tiennent pas suffisamment compte de la spécificité des investisseurs de long terme, qui se caractérise par un passif de longue maturité», souligne l’ancienne commissaire générale au développement durable. Autre difficulté: l’évaluation des risques, fondamentale pour un investisseur, est toujours plus difficile à réaliser dans un contexte mouvant (réchauffement climatique, moindre abondance de ressources, tensions géopolitiques) que dans un univers normé.
4 principes, 63 propositions
Dans de telles conditions, comment «mobiliser les financements privés vers la transition écologique», pour reprendre le sous-titre du document, et modifier les comportements des investisseurs publics (BPI, CDC) et privés? A cette interrogation, le rapport répond par 4 principes, lesquels englobent 63 propositions.
Les auteurs recommandent notamment d’améliorer «la prévisibilité et les signaux fournis aux acteurs par le cadre règlementaire et les outils économiques». Exemple: définir, pour 40 ans, de nouvelles règles de fonctionnement (plans d’allocation de quotas compris) de l’ETS. Ce qui incitera les industriels à investir dans la réduction d’émission plutôt que spéculer sur la baisse du prix du quota de CO2.
Autre grand programme: compléter l’existant par des instruments conçus pour attirer les capitaux vers la transition écologique. Ce qui pourrait susciter, par exemple, l’émergence de petits partenariats public-privé dédiés à la rénovation des immeubles d’habitation.
Troisième principe: renforcer la prise en compte des enjeux extra-financiers de la transition écologique par les parties prenantes. Ce qui passe par des mesures aussi diverses que la revalorisation des investissements «socialement responsables» (pour attirer l’épargne), la refonte des normes comptables (pour attirer les investisseurs) ou le déploiement de l’information environnementale sur les produits (pour attirer le consommateur). Ce qui passe également par l'obligation pour les investisseurs institutionnels, français et européens, d'intégrer systématiquement les critères extra-financiers dans leur politique d'investissement.
Last but not least, Bercy et Roquelaure recommandent aussi de «renouveler le cadre intellectuel des pratiques des acteurs autour des objectifs et du financement de la transition énergétique». Que les âmes sensibles se rassurent: il ne s’agit pas d’un lavage de cerveau. Mais plutôt d’outils et de pratiques destinées à nous préparer à un changement de paradigme: intégration de données environnementales dans les indicateurs économiques classiques (le fameux PIB), renforcement de l’information sur la «valeur ajoutée» environnementale des produits et services, diagnostic de vulnérabilité des projets.
Boîte à idées de la prochaine conférence bancaire, annoncée pour le mois de mars prochain, lors de la dernière Conférence environnementale, le rapport Dron forme aussi l'essentiel de la réponse française au Livre vert que le commissaire européen Michel Barnier a consacré au financement à long terme de l’économie européenne.   
Valéry Laramée de Tannenberg

vendredi 15 novembre 2013

Val de Drôme Transition : 2 rendez vous...



Transition Val de Drôme


Salut à toutes et à tous,
Ne manquez pas notre rentrée ce 29 novembre, un peu tardive pour cause d'une actualité anti-gaz de schiste qui nous a fortement mobilisés, ni le lancement du défi 2013 (explications plus loin...)
VENDREDI 29 NOVEMBRE : "CHAUD LES MARRONS !"
Venez vous réchauffer et découvrir le collectif Transition Val de Drôme et ses futurs projets à l'occasion d'un repas partagé aux saveurs de l'automne. Au programme : tournée de vin chaud, pelles de marrons grillés, dégustation à l’aveugle de votre meilleure soupe d’automne (oignon, courge, potimarron...amenez un échantillon !), le tout ponctué d’entremets artistiques. C'est à 19h au café citoyen l'Arrêt Public.
L'ENERGIE POSITIVE
L’hiver approche, le froid aussi et nos consommations d’énergie vont augmenter !
L'occasion de se lancer dans le défi "Famille à Energie Positive". Le principe de ce défi, c’est de réaliser des économies d’énergie par de petits gestes simples et quotidiens, sans perdre son niveau de confort. Et pour apporter un peu plus de chaleur, l’idée est de se regrouper pour échanger des trucs et astuces, des recettes, dans une dynamique collective et conviviale. Le défi se base sur un progrès global des participants : peu importe d’où l’on part, l’essentiel est de progresser ensemble. Les participants drômois de l’édition 2011-2012 ont par exemple réalisé en moyenne 17% d’économies d’énergie et ont économisé 300€ par famille sur leurs factures !
Si vous êtes intéressé(e), contactez Céline (celineferry88@hotmail.com
06 77 86 15 72),
le défi commence le 1er décembre et les équipes doivent se constituer pour la mi-novembre, c'est-à-dire maintenant.
Comment ça fonctionne ?
Du 1er décembre au 30 avril prochain, les familles (au sens large : des personnes seules à la coloc en passant par les parents et enfants) relèvent leurs consommations d’énergie, se réunissent régulièrement pour échanger des trucs et astuces. Les équipes, composées d’une dizaine de foyers, sont animées par un capitaine, qui organise les temps de rencontre et accompagne chacun ; il fait l’interface avec  les espaces info-énergie qui organisent ce défi national.
Voici pour info le site Internet de l'initiative pour la Drôme :
http://drome.familles-a-energie-positive.fr/
Et une vidéo de témoignage de l'équipe d'Allex qui y a participé l'an dernier :
http://www.biovallee.fr/faites-baisser-votre-facture-denergie-avec-le-defi-des-familles-a-energie-positives.html
A bientôt!
Collectif Transition Val de Drôme
http://transitionvaldedrome.wordpress.com/

mardi 12 novembre 2013

Ramasser les feuilles mortes...



Des feuilles mortes pour protéger les jardins de "Biovallée  en Transition". Samedi après-midi, une dizaine de courageux a ramassé les feuilles mortes  dans la ville et aux abords des maisons. Avant d’en couvrir leur jardin partagé ou individuels.
C’est un mouvement qui ne fait pas beaucoup de bruit mais qui, petit à petit, fait son chemin dans les villes et dans les esprits. "Villes en transition" et son corollaire "Les Incroyables Comestibles" sont nés en Angleterre en 2006 de la nécessité de se préparer à l’après-pétrole sans faire de catastrophisme. En bref, réfléchir à des moyens de s’approvisionner (et pas que pour la nourriture) le plus près possible de chez soi et en intégrant la notion de partage. Pas une nouvelle lubie baba cool, mais un vrai mouvement de fond qui fait école dans le monde entier.
"Biovallée en Transition" est né après la diffusion du film "Villes en transition" diffusé aux Rencontres de l’Ecologie à Die en 2010 et à Crest en 2011 "On s’est dit: et pourquoi pas nous?, explique Hervé, moniteur de Parapente dans le civil et porte-parole de l’association. Et voilà. Nous sommes une dizaine de membres actifs et il y a une cinquantaine de membres sympathisants dans le collectif." Et les membres ont déjà commencé à se faire connaître via des partenariats comme le Printemps bio en début d’année (où tout est gratuit) ou encore "Les Incroyables Comestibles" de Die où des bacs sont installés sur la voie publique avec la bénédiction de la municipalité. On plante, on arrose et quand c’est poussé, on partage la récolte. Deux bourses aux plantes ont déjà eu lieu en mai 2012 et 2013 et  seront reconduites. À Die , trois bacs ont été installés,  sur des places publiques.. Un quatrième devrait arriver prochainement route de Chastel.
Des mères au foyer, des profs, des retraités, des jeunes sans emploi ...
Ce samedi, le but est donc de collecter des feuilles mortes dans le domaine communal. Si le temps n’est pas de la partie, peu importe, une dizaine de personnes sont là en cirés dégoulinants, chargeant la remorque de leur récolte. Des mères au foyer, des profs, des retraités, pas de profil type chez les ramasseurs de feuilles, mais beaucoup de bonne humeur. Le but est de protéger le jardins partagés ou individuels avec ces feuilles mortes. Un jardin cultivé de manière naturelle, sans engrais chimiques ni pesticides, selon la technique de la permaculture qui veut que l’on ne retourne pas la terre mais qu’au contraire, on laisse les petites bêtes faire leur boulot. Prochaine action prévue, la journée fabrication de bacs à légumes des "Incroyables Comestibles" au printemps prochain dans plusieurs point de laBiovallée. Un  espace de gratuité, géré par les Incroyables Comestibles du Diois,  est déjà programmé le samedi 24 janvier 2014 à Die, dans la salle polyvalente mise à disposition par la municipalité.
MCD

samedi 9 novembre 2013

La Transition Energétique crée de l'Emploi...



Le scénario de transition énergétique de l'Ademe serait bon pour la croissance et l'emploi : A long terme, le scénario de transition énergétique de l'Ademe serait bénéfique à la croissance, à l'emploi et aux investissements. Néanmoins, à court terme, la hausse des prix de l'énergie induit des effets négatifs.
"La lutte contre le changement climatique entraîne un regain d'investissement, des créations d'emplois dans les filières vertes bien supérieures aux destructions de postes dans la branche des énergies fossiles et des filières énergivores et une nette contraction du déficit de la balance commerciale." Telle est la synthèse de l'évaluation macroéconomique des visions énergétique de 2030-2050 de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) rendue publique fin octobre. Le scénario de l'Ademe serait aussi plus favorable à la croissance économique que le scénario tendanciel de référence.
Le document de 37 pages évalue "[les] effets sur l'emploi et la balance commerciale d'un transfert d'activité des branches énergivores vers les branches sobres", ainsi que l'existence éventuelle d'un double dividende écologique et économique. Pour rappel, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique (DNTE), l'Agence a présenté un scénario axé autour d'une réduction de la consommation d'énergie finale de 150 à 80 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) entre 2010 et 2050.
"C'est la première fois en France qu'un scénario de transition énergétique complet et cohérent défini tant du côté de l'offre que de la demande énergétique (…) fait l'objet d'un bouclage macroéconomique avec ce type de modèle", avance l'Ademe. L'évaluation a été réalisée conjointement par l'Ademe, l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et le Centre hollandais de recherche scientifique appliquée (TNO).
La hausse de la demande compense les impacts négatifs
Globalement, l'Ademe estime "que les impacts expansionnistes de la transition énergétique l'emportent sur ses effets récessifs" et qu'en conséquence, en 2050, le PIB français serait supérieur de 3 points à celui du scénario de référence. Quant à l'emploi, l'évaluation fait apparaître un potentiel de 825.000 emplois supplémentaires par rapport au scénario de référence, soit une hausse de 3% de la population active occupée et une baisse de 1,5% du taux de chômage.
Les économistes ayant évalué le scénario de l'Ademe expliquent ces résultats par une augmentation de l'activité des secteurs des énergies renouvelables (39 milliards d'euros d'investissement annuels supplémentaires en moyenne sur la période par rapport au scénario de référence), du transport collectif (5 milliards d'euros d'investissements annuels supplémentaires) et de la rénovation du bâtiment (8 milliards d'euros d'investissements annuels supplémentaires), qui compensent la baisse d'activité de la branche énergie. "Or les premiers ont une forte intensité en main d'œuvre et une propension à importer relativement faible par rapport aux secteurs des énergies non renouvelables", explique l'Ademe.
Globalement, les créations d'emplois attendues et la baisse du déficit commercial lié à l'énergie se traduisent par une hausse de la demande qui vient soutenir la croissance économique. De même, la perte de compétitivité des entreprises, liée à la hausse du prix de l'énergie, serait "très largement" compensée par la hausse de la demande.
Revenus des ménages et balance commerciale se dégradent à court terme
Du côté des ménages, l'Agence estime qu'à l'échéance 2050, leur revenu disponible s'accroît de 4% par rapport au scénario de référence. Certes, "dans un premier temps, la facture énergétique des ménages s'accroît sous l'effet d'une hausse du prix des combustibles et des taxes", explique l'Ademe, mais "elle diminue ensuite grâce à la baisse de la demande d'énergie". De même, les créations d'emplois supplémentaires induites par la transition énergétique participe aussi à la hausse des revenus des ménages français.
Quant aux secteurs industriels, si les énergies renouvelables, les transports collectifs et la rénovation du bâtiment sont les grands gagnants, l'Ademe anticipe aussi des investissements en baisse dans les centrales thermiques et l'automobile par rapport au scénario de référence. Globalement, ce déplacement des investissements dans certains secteurs vers d'autres représente "un peu moins de 1 point de PIB par an".
Enfin, dans un premier temps, le déficit de la balance commerciale s'accroîtrait de l'ordre de 0,2% du PIB, avant de diminuer progressivement avec la baisse des importations de gaz et de pétrole. Cette réduction est évaluée à environ 1% du PIB de 2050. Quant à la hausse du déficit à court terme, elle s'explique par une perte de compétitivité des produits français sur les marchés internationaux, compte tenu de la hausse des prix de l'énergie, ainsi qu'une hausse des importations liées au développement des énergies renouvelables, et cela, "jusqu'à ce que les filières françaises se développent".
Ecologie au Quotidien
Le Chastel 26150 DIE, Rhône-Alpes, France
Tel : 04 75 21 00 56       
« Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »

samedi 2 novembre 2013

Un territoire en Transition : Le Mené...



Territoires énergéthiques
Demain 100% énergies renouvelables
Lettre d'information n°1 Octobre 2013      
Transition énergéthique
- Nous avons pensé que la meilleure réponse à tous ceux qui se sont inquiétés de la non-parution des Énergéthiques du Mené, fin septembre, était, à l’issue de quatre ans (48 numéros), de donner au plus vite une suite à cette newsletter dans un cadre nouveau. Le combat – car c’en est un, surtout en France – pour les « 100% énergies renouvelables » dépasse largement le cadre de quelques villages, fussent-ils petits et gaulois, face à des puissances d’un autre calibre que les légions romaines de l’histoire.
- Plus de dix ans de travail dans le domaine des énergies renouvelables, avec un solide ancrage territorial, nous ont donné à la fois une vaste ouverture sur ce qui se passe en France, chez nos voisins et dans le monde, et l’épaisseur qui s’acquiert sur le terrain, dans ces innombrables détails qui font qu’un projet marche ou ne marche pas. Nous allons donc résolument sortir du petit village breton, en multipliant les allers retours entre le local, où nous bâtissons notre avenir, et le global, où se taillent ces empires qui nous dépassent et rêvent de nous avaler. Il est bien difficile de s’y retrouver, dans ce bombardement incessant d’informations souvent contradictoires qui nous frappe de toutes parts. Grâce à nos compétences et à une liberté chèrement défendue, nous essaierons d’y voir plus clair, pour aider ceux qui aujourd’hui ont le sentiment de ne plus trop s’y retrouver.
La recherche des faits les plus significatifs et leur mise en perspective seront, plus que précédemment, le moteur de cette lettre mensuelle, à côté de nombreux exemples de réalisations riches d’enseignements, à toutes les échelles. L’enjeu majeur constitué par les problématiques énergétiques justifie certainement un effort particulier pour essayer d’en démêler toute la complexité. C’est ce que à quoi nous vous invitons ici.
L’énergie juste !*
* : Les énergies territoriales représentent juste l’énergie nécessaire, sans déperditions, et l’énergie pour tous, sans possibilité d’accaparement, parce que le soleil luit pour tout le monde et le vent souffle de même.
Sommaire 
1. Les projets de nos territoires
L’inauguration de la chaufferie et du réseau de chaleur de Plessala
- Une belle réalisation, qui arrive à point à l’entrée de l’hiver. 250 kW, environ 300 t de bois (à 25% d’humidité) par an. C’est toujours une fête de voir sur le terrain la concrétisation de la démarche du territoire du Mené.
Une  chaudière de dernière génération...
Une belle inauguration ... et le rebroyage des plaquettes
Et, quoique ce soit la quatrième, depuis 2008, avec des entreprises et des fournisseurs déjà connus, toujours des difficultés nouvelles. Deux causes principales : la faible capitalisation d’expérience des entreprises installatrices, dont le personnel tourne, et qui refont parfois les mêmes bourdes d’un chantier à l’autre ; mais surtout la dérive perfectionniste d’un grand constructeur de chaudières et équipements connexes. Dans une recherche de réduction des coûts et de rendement extrême, la « nouvelle génération » de machines est beaucoup moins tolérante pour le combustible que la précédente, installée au Gouray et à Saint Jacut. Elle est sans doute parfaite pour des plaquettes produites industriellement en Autriche avec des billons de sapin bien calibrés. C’est beaucoup plus dur avec nos plaquettes tout venant, issues de nos boisements variés, feuillus ou conifères, taillis, haies ou bosquets. Un nouveau point de vigilance, qui démontre comme il est risqué de faire des copiés-collés
Un collège des années 50
Un lycée neuf
Un groupe scolaire rénové et le CPSA...
Le réseau de chaleur de Combourg et la filière locale bois énergie - - C’est un projet imaginé il y a déjà bien longtemps, dans les années 90…
Depuis 2009, quelques élus et agents tenaces de la Communauté de Communes Bretagne Romantique ont fait sortir le projet des cartons. Nous n’en sommes pas encore à l’inauguration, prévue pour fin 2014, et nous aurons l’occasion d’y revenir. Combourg, à mi-chemin entre Rennes et Saint Malo, connaît un développement important, qui se concrétise aussi dans les équipements, notamment scolaires, sportifs et commerciaux.  Le projet s’est donc bâti autour de la cité scolaire (lycée, collège, groupe scolaire primaire et le CPSA, établissement d’enseignement supérieur agricole), de la piscine et du complexe sportif, et d’une grande surface commerciale. 1,5 MW, environ 1 km de réseau, de 1500 à 1800 t de bois sec par an, provenant en totalité du territoire (dans un rayon de 20 km).
Le montage de la filière d’approvisionnement, sous la pression de l’agglomération de Rennes toute proche devenue très gourmande en bois, a dû se faufiler à travers les nombreux écueils
du code des marchés publics, du code de l’urbanisme et du droit de sociétés et coopératives. Comme tout va mieux quand chacun y met du sien ! Aujourd’hui, comme pour l’éolien, les filières véritablement locales, c’est-à-dire également maîtrisées localement et non aux mains de groupes financiers, sont des exceptions, et chaque expérience nouvelle dans ce domaine permet de progresser. Merci à Lorient et à Embrun pour les exemples donnés.
2. La transition en France et dans le mondeLe photovoltaïque et les énergies renouvelables : la France en état d’exception fâcheuse
1.  Le PV toujours moins cher et plus abondant
 Ces dernières années, grâce à la politique très volontariste de l’Allemagne, le prix du photovoltaïque a fortement baissé, et ce n’est pas fini. Contrairement à ce que l’on peut lire dans la presse française, répétant les balivernes de la classe politique et des patrons de nos grosses sociétés d’énergie, ce n’est pas dû au dumping de l’industrie chinoise. C’est observé chez tous les producteurs qui ont réalisé des investissements à la mesure de ce marché qui va atteindre 50 GW par an (soit la puissance de près de 30 tranches EPR Flamanville) : 7 fois plus qu’en 2009. Ces gains ont été obtenus par les améliorations remarquables de la technologie des cellules, qui atteignent maintenant 20%, et s’approcheront bientôt de 50%, ou bien qui utilisent des procédés beaucoup moins coûteux, ce qui permettra, en Chine comme aux USA et dans de nombreux pays, d’atteindre en 2017 un coût de 0,30 $/W (0,20 €/W) pour les panneaux, chiffre à peine croyable. On comprend dès lors que le coût du kWh produit est déjà, dans de nombreux pays, et même dans certaines régions françaises, inférieur, voire bien inférieur à 0,10 €/W, et qu’il n’a donc pas fini de baisser. Pour mémoire, nous rappelons que le coût de production du kWh EPR (Flamanville ou anglais) se situe aujourd’hui, alors que les installations ne sont pas encore en service, vers 0,11 €/kWh, sans compter tout ce qui a été mis à la charge des impôts (R&D, traitement des déchets ultimes, assurances) ou sous-évalué (démantèlement).  
La chute du prix du W PV, accélérée depuis 2009
- Ceci a plusieurs conséquences, dans la plupart des pays, où l’électricité est entièrement payée par le consommateur, et non en partie par le contribuable (cas de la France) : l’électricité produite localement, même par les particuliers, est moins chère que celle fournie par le réseau, et parfois tellement moins chère qu’il reste intéressant économiquement de la stocker pour l’utiliser la nuit.
2. Les difficultés des compagnies d’électricité
C’est ce qui se produit aujourd’hui dans plusieurs pays, comme les USA, l’Australie, et même l’Allemagne, qui se lancent dans le stockage domestique. Il est clair que cela ne va pas sans poser de sérieux problèmes aux sociétés de production d’électricité ainsi qu’aux gestionnaires de réseaux, qui pourraient bien voir, dans les toutes prochaines années leurs volumes de vente baisser substantiellement, de plus de 50% par exemple. Notons que l’Allemagne monte aujourd’hui très sérieusement en puissance, puisque l’électricité renouvelable y a atteint pour la première fois, le 3 octobre, le seuil de 60% de la puissance en ligne. Ces compagnies, petites et grandes, commencent à se faire du souci pour leur avenir et développent alors plusieurs stratégies :
· Opposition frontale contre le développement du PV diffus, avec demande de mesures législatives, en Australie par exemple ;
· Mise en garde contre le risque (réel) constitué par leur disparition : elles sont en effet indispensables à l’équilibre de l’approvisionnement ;
·  Mais, outre ces manœuvres dilatoires, elles réfléchissent toutes à leur place dans le système énergétique du futur, comme les Allemandes RWE ou E.ON, qui sera faite d’énergies renouvelables, de stockage et de centrales d’appoint très performantes. Ce qui va entraîner la disparition accélérée de l’outil de production massif hérité du XXe siècle : nucléaire (terminé en 2023 en Allemagne) et charbon (15 centrales obsolètes vont y fermer ces deux prochaines années.)
3. La France… ailleurs
Toutes ? Que non pas ! Notre champion national dans le domaine, EDF, mastodonte mondial en parfaite symbiose avec l’état français et les responsables politiques et syndicaux unanimes, nous entraîne dans une toute autre voie, celle de la continuité réaffirmée : le nucléaire toujours plus, le réseau haute tension et les centrales turbines à gaz pour boucher les trous. Point ne lui est besoin de s’opposer au photovoltaïque : le tarif artificiellement bas de l’électricité dans notre pays (une partie des charges étant assumées par le budget de l’état), et une politique de taxation des produits PV importés, au nom de la défense de l’industrie française (?) aboutissent à une dépression totale, notamment cette année, du marché français du photovoltaïque, à tel point que l’ensemble des acteurs de la filière ont lancé en ce mois d’octobre un cri d’alarme. Inutile de préciser que non seulement la rentabilité du PV en France est radicalement sapée par ces manipulations tarifaires, mais il n’est absolument pas envisageable d’imaginer le stockage. Les prélèvements fiscaux destinés l’électricité n’étant bien évidemment pas récupérables pour qui voudrait substituer sa propre production. Bien plus, la première question que se poserait certainement l’état en France, si une tendance à la production locale autoconsommée se dessinait, serait celle de la taxation de tous ces kWh qui lui échapperaient, alors même que le particulier qui aurait investi aurait déjà largement payé TVA et autre taxes lors de l’installation.
Mais c’est ainsi, et il est dramatique de lire des journalistes faire des contorsions pitoyables, en parlant du dumping des grands industriels mondiaux du PV ou racontant que la situation des énergies renouvelables s’aggrave, de nombreux pays réduisant ou supprimant les tarifs préférentiels. C’est tout simplement parce que l’électricité produite par le PV ou l’éolien est désormais moins chère que celle fournie par ailleurs… Voilà la nouveauté !
3. Chroniques de la transition heureuse
Un petit tour aux antipodes : Melbourne, ville sans émission de carbone  Melbourne : une ville avec toutes les outrances de l’urbanisme et de l’architecture modernes
City Hall 2 : l’exemple
Le verdissement des toits
Le marché sous les ombrières PV et la forêt urbaine !
Il est difficile d’imaginer que cette énorme agglomération, née de la ruée vers l’or au milieu du XIXe sc., comptant aujourd’hui plus de quatre millions d’habitants, étalée sur la surface d’un département français (densité de population : 550 h/km²) puisse revendiquer une exemplarité en matière énergétique et son corollaire, les émissions de CO2. Située à l’extrême sud de l’Australie, face à l’île de la Tasmanie, à une latitude correspondant à celle de la côte nord de l’Afrique, elle jouit d’un climat océanique chaud : les températures n’excèdent que très rarement 40°C, et il n’y a pas de journée où elles restent négatives (le maximum quotidien observé le plus bas est à 4,4°C). On gère donc plutôt le chaud que le froid, et les déplacements, sur cet immense territoire à densité moyenne assez élevée, avec des centres plus denses.
C’est une ville très active économiquement : le plus grand port australien, une industrie florissante, dont la construction automobile de ce pays continent, les nouvelles technologies et un grand centre de la finance et des affaires, avec notamment le siège des deux géants de l’exploitation minière, Rio Tinto et BHP Billiton, pas vraiment des exemples en matière d’environnement.
Cette agglomération, dans un pays très marqué par l’exploitation de ressources fossiles particulièrement abondantes qui constitue une de ses activités économiques majeures, s’est donc engagée depuis déjà plusieurs années dans une démarche globale vers la neutralité en carbone (zéro émission de CO2). On est surpris du peu de place donné aux énergies renouvelables, contrairement à ce que l’on peut observer dans de nombreux cas, comme à Austin (Texas) où nous sommes passés récemment. Dans ce contexte, l’accent est mis sur les économies et l’usage de procédés non (ou moins) consommateurs d’énergies fossiles : déplacements en vélo ou par les transports en commun, très développés, malgré et à cause de l’étalement de l’aire urbaine ; gestion très serrée et recyclage des déchets, de l’eau ; construction de bâtiments économes en énergie grise et en énergie consommée (utilisée plutôt pour se prémunir du chaud que du froid) et réhabilitation du bâti existant. A priori, rien de bien nouveau dans les principes, mais ce qui est toujours intéressant, c’est la mise en œuvre à l’échelle de tout un territoire, toute une collectivité, avec les exemples donnés par les dirigeants.
L’objectif est clair : émission nette zéro de carbone en 2020, dans sept ans. Autour de quelques grands projets structurants et emblématiques, c’est une gigantesque animation qui pousse l’ensemble de la population à se « mentaliser » sur les questions d’énergie et d’émissions carbone. On relève notamment :
· Le nouvel hôtel de ville, City Hall 2 (CH2), un des bâtiments les plus performants du monde, où travaillent plus de 500 personnes,
· Le programme « 1200 buildings » portant sur 1200 ensembles immobiliers majeurs de la ville, notamment commerciaux, qui sont progressivement réhabilités
· Green roofs, walls and façades, pour le verdissement, et l’absorption du CO2 émis. On voit bien là que le souci n’est pas d’abord l’énergie, mais la neutralité CO2
· Solar Energy, parce que l’énergie est quand même la source d’émission de CO2, à réduire le plus possible
· Urban Forest Strategy, la gestion et le développement de la forêt urbaine, qui compte déjà près de 100 000 arbres.
On le voit, les Australiens ont une approche différente de celle des pays tempérés ou froids de l’hémisphère nord, beaucoup plus sensibilisés aux problématiques de l’énergie, en tant que telle, d’où découle, bien sûr, la réduction des émissions de GES.
4. A vous de jouer !
Dans cette rubrique vous trouverez, dès le mois prochain, des conseils ou démarches au niveau individuel, pour tous ceux qui souhaitent s’engager dans des démarches énergéthiques. Toute référence ou précision relative aux articles ci-dessus pourra vous être communiquée sur demande à la rédaction.
Rédaction : Marc Théry
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