mardi 15 octobre 2013

Les Rencontres de Die et de la Vallée de la Drôme dans 100 jours...



Les Rencontres de l’Ecologie de Die et la Biovallée de la Drôme auront lieu de vendredi 24 janvier au Lundi 03 février 2014 à Die (10 jours) et du 18 janvier au 09 février (22 jours) dans toutes la Vallée. 92 rendez vous,  180 invité(e)s, 22 lieux investis, Cinéma, Théâtre, spectacles enfants et adultes, jeux, visites de sites et fermes, exposition , ballades nature,  Conférences débats, Word café, ateliers découverte et d’échange, Forum ouvert, Théâtre de l’opprimé, temps informels et rencontres des citoyens du monde…Soirée conviviales
Le thème 2014 :« Biodiversité : Cultivons la Vie »
À l’échelle mondiale la biodiversité est menacée et certains scientifiques parlent même d’une nouvelle crise d’extinction du vivant. Pendant des siècles, les populations rurales (ben oui c’est nous) ont favorisé la biodiversité et l'ont favorisé pour assurer leur subsistance. Les agriculteurs gèrent les ressources génétiques depuis qu'ils ont commencé à cultiver des végétaux et élever des animaux. Depuis 13 000 ans environ, ils sélectionnent des variétés de plantes et des races d'animaux pour les adapter à des environnements variés et pour répondre à divers besoins nutritionnels et sociaux. L'immense diversité génétique qu'on trouve dans les systèmes traditionnels est le produit de l'innovation et de l'expérimentation passées et actuelles. La FAO a reconnu ce fait en énonçant les droits des agriculteurs, qui reconnaissent la contribution passée, présente et future des agriculteurs à la conservation, à l'amélioration et à la diffusion de cette Biodiversité.
Vitale et fragile  
L’homme utilise et manipule au quotidien la biodiversité pour se nourrir, se vêtir, se loger ou même se divertir. Indispensable à sa survie sur la planète, la biodiversité est constamment sollicitée. Mais les besoins sont en constante augmentation, les ressources naturelles s’épuisent et l’érosion de la biodiversité s’accroît. Face à ce constat alarmant, certaines institutions ont élaboré des stratégies et dispositifs de protection de la biodiversité. Préserver l’environnement reste cependant l’affaire de chacun. Si nous le voulons bien, nos modes de vie et de consommation pourraient être adaptés pour contribuer à la sauvegarde de ce trésor qu’est la biodiversité.
Cette diversité n’est pas qu’agricole….
La lutte pour la préservation de la diversité culturelle et celle de la diversité biologique sont intiment liées. À travers le monde, des milliers de cultures traditionnelles sont en voie de disparition sous la pression de la modernité. À travers la perte de ces cultures, des savoirs traditionnels, des manières de nommer le monde, de comprendre notre environnement sont perdus à jamais. L’érosion de la diversité culturelle contribue à l’érosion de la diversité biologique et inversement. Pourquoi ? Simplement parce que les cultures traditionnelles et locales sont fortement ancrées dans leur environnement et contribuent généralement à sa préservation.
Préserver l’une, c’est préserver l’autre.
L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) constate que nos principaux véhicules des expressions culturelles, sont menacées d’extinction et que plus de 90 % de ces langues risquent de disparaître. Ces langues traditionnelles, qui ont émergé sur des centaines d’années, sont invariablement teintées de leur environnement. Les Inuits possèdent des dizaines de mots pour nommer la glace et la neige. Des peuples sud-américains et africains peuvent nommer des phénomènes que notre science ne comprend pas toujours.
La disparition des cultures agricoles traditionnelles et leur remplacement par des cultures uniformes mènent à l’effritement de la biodiversité et de la richesse culturelle dans nombre régions du globe. Au Mexique, chaque village possédait sa variété de maïs locale.
Les pressions des trusts ont fait disparaître beaucoup de ces variétés, et par le fait même les cultures locales. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO estime que 75 % de la diversité des cultures vouées à l’alimentation et à l’agriculture a été perdue entre 1900 et 2000. Avec elles, des cultures locales se sont éteintes.
Le Diois et la Biovallée de la Drôme, un territoire sur lequel vivent des milliers d’espèces de plantes et d’animaux sauvages, jouissent ainsi d’une chance inouïe. Cette biodiversité et cette diversité culturelle doivent non seulement être protégées adéquatement, mais doivent aussi permettre d’innover et de mieux imaginer notre développement.
« D’ailleurs on est d’ici »
A une diversité de conditions climatiques, physiques, géographiques ou historiques répond une grande diversité d’écosystèmes, naturels ou anthropisés. Forêt, montagne, champ cultivé, rocher ou étang se retrouvent imbriqués les uns dans les autres, sans frontières. Etudier des écosystèmes revient à s’intéresser à l’ensemble des relations au sein des communautés d’espèces et entre ces espèces et leur environnement. La diversité des écosystèmes correspond à la variété et la variabilité des habitats et des communautés dans le temps et l’espace, mais aussi aux multiples relations qu’elles ont entre elles. Chaque écosystème change au cours du temps, soumis à une dynamique interne : mortalité et renouveau des multitudes d’espèces qui le composent.
En étant culturellement riches et ancrés dans leur environnement, les natifs et les arrivants sont les gardiens de notre diversité culturelle voire énergétique, agricole. Leurs savoirs méritent d’être valorisés puisqu’ils intègrent remarquablement les principes de développement durable. Ces femmes et hommes subissent sans cesse les assauts d’une modernité imposée et destructrice. Comme Eva Idelon, paysanne du Vercors le disait si bien : « Nous sommes passés du travail des boeufs aux avions à réaction en une génération ».
À cette modernisation rapide s’ajoute la pression du réchauffement climatique qui menace nos modes de vie. Lutter contre les changements climatiques n’est pas un choix mais une nécessité : il en va de la survie même des humains et de leur humanité.
En somme, notre diversité biologique est porteuse de diversité culturelle, et inversement. Intégrer les savoirs et  la biodiversité à notre bagage culturel devrait être tout aussi naturel que de connaître notre histoire.
Après tout, nous avons, nous aussi, des dizaines de mots pour nommer la pluie ou rêver notre futur, des centaines de lieux portant des noms autochtones, et des milliers d’années d’héritage naturel en partage avec tous ceux qui vivent et veulent préserver maintenant cette fragile terre commune. Affirmons « la valeur intrinsèque des éléments de la diversité biologique sur les plans environnemental, génétique, social, économique, scientifique, éducatif, culturel, récréatif, esthétique ». Continuellement, il nous faudra composer, combiner et conjuguer les expertises contradictoires, les intérêts des acteurs en présence, les échelles spatiales, les textes de référence de différents niveaux… Ainsi pourra être mise en place la démocratie de la biodiversité appelée de nos vœux.
En conclusion, remarquons que la notion de biodiversité qui a d’abord permis de poser les questions de nature nous invite aujourd’hui à repenser le lien de l’homme avec le monde du vivant. Faire société avec la biodiversité, tel est aujourd’hui notre défi.
  Les 3 Ecologies : personnelle, sociale et environnementale
Thèmes : Territoires en Transition, Arbre qui es-tu, Biodiversité menacée : quelles solutions ?, L’Eau, Se soigner Autrement, Etre acteur de la BioVallée, La bio peut-elle nourrir le monde ? Café Installation Paysans, Le désarmement nucléaire, Zones Humides,  l’ortie fée de la résistance, La magie des Haies, Relation Nord/Sud, Eco-Construction, Habitat léger, Eduquer Autrement, Résister c’est Créer, Les Artisans du Changement, André Gortz un visionnaire, Eco-Lieux,  La Non-Violence, Hommes et Migration, Le courage en démocratie, Entrer dans un monde de Coopération,  Le lobbying, les résistances au changement, la désinformation, le Produit Intérieur Doux, Pollinisation des savoirs, Eco-volontariat, L’écoute active, Pour éviter le krach ultime, Semences de résistance,  Flore de la Drôme,  Faune de nos jardins, Forum des acteurs de l’environnement…
Intervenants : Pierre Lorrouturou, Les poètes du Diois et Vercors,  Michèle Rivasi, Philippe Hanus, Christine Marsan, Marie Romanens, Jean Lapiana et la Maison de Gardane, Paul Quilès, Elisabeth Rivière, Marc Dufumier, Marie-Pierre de Thiersant, Marc Laimé, Simona Tersigni, Daniel Cauchy, Chantal Crenn, Cinthia Fleury,  Jean-Claude Rouchouse, Benjamin Zilberman, Jean-François Noblet, Alain Pontoppidan, Agribiodrome, Gilles Fert, Benoit Betton et PNRV,  LPO-Drôme, Rue de la Soif, Chamboul’Tout…
Ecologie au Quotidien, samedi 08 juin 2013
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss


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