«Les Jardiniers de Biovallée »: pour un jardinage
social
JARDINS - En ces temps de
crise économique et environnementale, nous ressentons tous le besoin de
retrouver une communauté qui a du sens autour de nous. C'est pour cette raison
que le phénomène des jardins partagés est en plein essor: une volonté de
travailler avec ses mains, et avec ses voisins...
( Photo An.Te. : Jardin paysager de Thérèse Novelli, 93 ans, participante au projet à Die).
Les jardins partagés sont
des espaces verts, principalement trouvés dans les milieux urbains (Die, Crest,
Livron, Loriol, etc…), où les gens d’un voisinage se partagent de petites
parcelles de terre sur lesquelles ils peuvent faire pousser fleurs, herbes
aromatiques ou légumes. Ce n’est pas sans rappeler les jardins ouvriers qui
furent très populaires durant la Seconde Guerre Mondiale, apportant un complément
alimentaire vital.
Aujourd’hui, cette
nécessité est moindre( bien que ?), et les acteurs du mouvement « De
Jardin en Jardins » ont d’autres priorités : c’est ce que l’on
constate à la lecture de Jardiniers du bitume, un livre qui rassemble
des exemples de jardins partagés, en soulignant le caractère social et même
militant de la chose. Il s’agit, tout d’abord, de recréer un lien avec sa
communauté, son immeuble, son quartier, sa ville. Les gens se retrouvent dans
un cadre égalitaire d’entraide.
Mais les enjeux du jardin
partagé vont plus loin encore: engager une réflexion sur l’organisation de
l’espace urbain, transformer notre rapport à la consommation, devenir citoyens
et réintroduire la nature dans nos vies. Ce sont les Projets « Réseau
Diois Transition » et « Val de Drôme Transition » dans la
Biovallée. Voilà tout ce que peuvent englober ces humbles parterres.
Cette multiplicité des
causes se retrouve à la lecture des Jardiniers du bitume, qui nous
présente tour à tour le «jardin multiculturel», un lieu géré par l’Association
des femmes maliennes de Montreuil sur le toit des locaux d’Air France et
Décathlon. Ou encore l’Univert, «jardin d’insertion» qui accueille aussi bien
les gens du quartier que des chômeurs longue durée, comme ceux de Aire
Trampoline à Die, animés par Tessa Papinot . On découvre aussi le «jardin
poétique» un espace écolo-culturel développé par l’Atelier Architecture
Autogéré, qui en plus du jardinage, propose des brocantes, des soirées conte et
des ateliers.
« Plus de jardins dans ma ville » et
« De Jardin en Jardins » entrent en campagne
Aujourd’hui, plus de la moitié de la population
mondiale vit en milieu urbain. Il est donc de plus en plus important de
s’assurer que des espaces verts existent dans ces villes grandissantes. C’est l’ambition
du Pacte pour le jardin dans la cité, dont la campagne « Plus de jardins
dans ma ville » a débuté il y a quelques jours. Explications.
Les avis sont presque
unanimes parmi les Français : d’après un sondage Harris Interactive,
93% d’entre eux pensent qu’il est important de développer des jardins dans les
espaces urbains. Pour quelles raisons ? Parce qu’ils rendraient la ville
plus belle et plus agréable (pour 93% des sondés) et qu’ils favoriseraient,
pour 76% des Français, les liens sociaux.
Partant de ce constat, les
acteurs du Pacte pour le jardin dans la cité souhaitent montrer que les
bienfaits des jardins en ville s’étendent à tous les domaines : social,
économique, sanitaire, environnemental, éducatif et artistique.
Jardinage
politique
Les 2 mars et 3 juin 2012,
tous les acteurs se rassembleront pour porter leur message aux dirigeants
politiques de la Biovallée et ses 104 communes, avec l’espoir que ceux-ci
intégreront ce projet à leurs stratégies futures : « Que fleurissent
1000 jardins dans notre Biovallée » Le groupe veut travailler à
sensibiliser petits et grands, leur faire redécouvrir l’univers du jardin, en
exalter les vertus thérapeutiques, souligner ses avantages économiques,
favoriser les liens sociaux et reconnaître le potentiel artistique du jardin.
Aujourd’hui, les
initiatives allant dans ce sens se multiplient et entrent dans la norme :
jardins partagés, guérilla gardening, jardins thérapeutiques ou pédagogiques,
urbanisme vert… La campagne «« De Jardin en Jardins » » souhaite
unifier et organiser ces mouvements pour en faire un projet à l’échelle de la
société toute entière : une « Stratégie nationale du jardin ».
Et c’est d’actualité, puisque avec les élections présidentielles et
législatives qui approchent, le sujet doit pouvoir s’inscrire dans les projets
politiques des années à venir.
Comment
participer ?
Tout le monde peut devenir
acteur de ce projet : les personnalités ont le choix de devenir parrain ou
marraine. Chacun peut aussi devenir ami du projet en le signant en ligne. Et
enfin, les organismes peuvent devenir partenaire du projet, comme le sont déjà
l’Association Jardiniers de France, la Ligue de l’enseignement, Aire Trampoline
ou les Potagers Rares.
Les 12
propositions de « De Jardin en Jardins »
- Organiser les Assises Nationales
du Jardin en 2014.
- Ouvrir les jardins au
public (identifier avec un épouvantail).
- Partager les jardins.
- Penser jardin dans
l’habitat social et collectif.
- Apprendre le jardin à
l’école.
- Financer les jardins
thérapeutiques.
- Promouvoir les jardins
solidaires.
- Soutenir la biodiversité
végétale en ville.
- Créer des emplois verts.
- Créer des plates formes
de compostages collectifs
- Fêter le jardin tous les
premiers Week-end de Juin.
- Cette fête sera en même
temps une fête des Epouvantails
La fête des
Jardins " De jardin en jardin" est prévue le 2/3 juin dans le
Crestois, le Diois, donc toute la Biovallée, avec, dans le jardin d'Hélène
Bernard et de Gilbert David, le
samedi 02 Juin midi un pique-nique pour l'association Ecologie au Quitidien et
à 14h une réunion pour avancer sur le projet des Rencontres 2013. Le dimanche
midi un pique-nique ouvert à tous suivi d'un échange dans les jardins collectifs.
Plusieurs partenaires participent à l'organisation : MJC Nini Chaize d'Aoûste
sur Sye, Groupe Réseau Diois Transition (Monnaie Locale Complémentaire), Groupe
Transition du Val de Drôme, les Potagers Rares, le Jardin Collectif de l'Aube.
Attente d'autres partenaires : l'Arrêt Public, l'Oignon, les Amanins, l'Ecole
de la Nature et des Savoirs, Les Champs de l'Aube ...
« Aire-Trampoline »
organise une action dans leurs jardins familiaux le samedi 9 juin et préfère
garder cette date pour que l'accent soit mis sur leurs jardins auprès de la
mairie et autres organismes sociaux. Nous avons proposé d'informer de leur
journée sur nos flyers et affiches, ils sont d’accord.
L'idée est de
proposer à tous les jardins qui le désirent de mettre un épouvantail (ou un
panneau) pour indiquer qu'il peut être visité, de créer des rencontres, du
lien, de répertorier les jardins et de recommencer l'année prochain en Juin
2013 avec un inventaire plus vaste, voir un itinéraire, catalogué par Hervé
Bruyère de Aoûst.
A.I.
« Réseau
Diois Transition » (Monnaie Locale Complémentaire)
« Ecologie au
Quotidien »
DIE, Rhône-Alpes,
France
Le Chastel 26150 DIE
Tel
: 04 75 21 00 56
Courriel : ecologieauquotidien.die@gmail.com
« Collectif Vallée de la Drôme en
transition »
AIRE/TRAMPOLINE, Trésor de Die
Association et atelier d’insertion, débarras,
vente... Tri et Recyclage, économie sociale, Objectif de Réinsertion (TRESOR).
Nom du responsable : Gérard Boulon
Adresse du siège : Quartier du Perrier - 26150 Die
Tél. : 04 75 21 01 78
Email : gerard.boulon@aire2i26.com
Site Web : www.aire2i26.com
Nom du responsable : Gérard Boulon
Adresse du siège : Quartier du Perrier - 26150 Die
Tél. : 04 75 21 01 78
Email : gerard.boulon@aire2i26.com
Site Web : www.aire2i26.com
MJC CENTRE SOCIAL NINI CHAIZE
Rue
Gustave Gresse - 26400 AOUSTE SUR SYE
Tél : 04
75 25 14 20
Les Potagers Rares
Jardins Familiaux
Nom du président : Jean-Pierre Galle
Adresse du siège : Les Combes - 26150 Die
Tél. : 04 75 22 06 60
Nom du président : Jean-Pierre Galle
Adresse du siège : Les Combes - 26150 Die
Tél. : 04 75 22 06 60
Email : jp.galle@wanadoo.fr
Les Jardins Collectifs de l’Aube de Die
Robin Olivier
06 83 11 94 95
et le 13 mai à CREST
RépondreSupprimerhttp://transitionvaldedrome.wordpress.com/