Outil n°02 : La toile de la résilience
[…]
Quand j’ai besoin d’un exercice pratique pour expliquer le concept de
résilience, j’utilise l’exercice suivant, adapté de la toile des réseaux
trophiques, un exercice que j’ai utilisé pendant des années au début de
mes cours de permaculture. Je l’ai fait avec des groupes très variés et
ça a toujours fonctionné ; c’est un outil très puissant.
Séparez les présents en groupes de 15 au maximum (minimum 6, idéalement 12). Ils doivent de tenir debout en cercles aussi étroits que possibles (leurs épaules doivent se toucher).
Équipement nécessaire
Une grande pelote de laine ou de ficelle et un post-it par personne. Chaque post-it porte le nom d’un élément d’une forêt locale, écrit de manière visible. Par exemple : chêne, sol, haie, blaireau, lombric, loir, pluie, chouette, litière de feuilles, renard, rouge-gorge, marécage, noisetier, scarabée, champignon, mûre, etc.
Instructions
La scène de l’exercice est un bois local […] Chacun colle un post-it sur sa poitrine. La pelote passe alors de mains en mains, la seule règle étant de la donner à quelqu’un dont vous devez comprendre la relation qui vous lie […] A la fin, vous obtenez une toile complexe de fils reliant tout le monde. Quand c’est fini, demandez à chacun de tirer fortement sur la toile et de constater sa résistance. A ce stade, les gens sont très fier de leur toile et assez content d’eux-mêmes. E
[Résumé :] Expliquez-leur alors que cette toile est la trame de tout écosystèmes et la base de leur fonctionnement correct […] Nous pourrions remplacer le bois par une ville avec son boucher, l’église, les écoles, les paysans, etc. Avant le pétrole, nos sociétés et nos économies dépendaient de ce réseau de relations et de connections. La vie après le pétrole nécessite de reconstruire ces connexions.
Puis je fais le tour du cercle et fais remarquer que certaines personnes tiennent plus de fils que les autres : ce ont les éléments-clés de l’écosystème […] Que se passe-t-il si nous détruisons un élément, par exemple les chênes (la personne tenant les fils du chêne les lâche) ? Cela tient encore […] Puis demandez aux gens de lâcher leurs fils les uns après les autres ; à un certain point, la toile se défait entièrement. […].
Pour augmenter l’effet dramatique, vous pouvez brandir les ciseaux et couper les fils restants !
Séparez les présents en groupes de 15 au maximum (minimum 6, idéalement 12). Ils doivent de tenir debout en cercles aussi étroits que possibles (leurs épaules doivent se toucher).
Équipement nécessaire
Une grande pelote de laine ou de ficelle et un post-it par personne. Chaque post-it porte le nom d’un élément d’une forêt locale, écrit de manière visible. Par exemple : chêne, sol, haie, blaireau, lombric, loir, pluie, chouette, litière de feuilles, renard, rouge-gorge, marécage, noisetier, scarabée, champignon, mûre, etc.
Instructions
La scène de l’exercice est un bois local […] Chacun colle un post-it sur sa poitrine. La pelote passe alors de mains en mains, la seule règle étant de la donner à quelqu’un dont vous devez comprendre la relation qui vous lie […] A la fin, vous obtenez une toile complexe de fils reliant tout le monde. Quand c’est fini, demandez à chacun de tirer fortement sur la toile et de constater sa résistance. A ce stade, les gens sont très fier de leur toile et assez content d’eux-mêmes. E
[Résumé :] Expliquez-leur alors que cette toile est la trame de tout écosystèmes et la base de leur fonctionnement correct […] Nous pourrions remplacer le bois par une ville avec son boucher, l’église, les écoles, les paysans, etc. Avant le pétrole, nos sociétés et nos économies dépendaient de ce réseau de relations et de connections. La vie après le pétrole nécessite de reconstruire ces connexions.
Puis je fais le tour du cercle et fais remarquer que certaines personnes tiennent plus de fils que les autres : ce ont les éléments-clés de l’écosystème […] Que se passe-t-il si nous détruisons un élément, par exemple les chênes (la personne tenant les fils du chêne les lâche) ? Cela tient encore […] Puis demandez aux gens de lâcher leurs fils les uns après les autres ; à un certain point, la toile se défait entièrement. […].
Pour augmenter l’effet dramatique, vous pouvez brandir les ciseaux et couper les fils restants !
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