Une date de coordination avec les
associations Dioises et du Val de Drôme est prévue le 13
février chez Georges et Anna Roussel à Rourebel (rive droite) de Espenel et à 18h. Il serait bon que le
plus grand nombre y participe. ( On casse la croûte ensemble sur un repas
partagé).
Il faudrait qu’on trouve un endroit (et des moyens)
pour le Webinaire du 18 ou du 26, si vous avez des idées, merci de les
communiquer.
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Voici un court résumé de la Réunion de Hier chez
Georges et Anna, En conclusion de laquelle ila été décidé de se retrouver le 13
Février 2013 à Labelvie de Rourebel à Espenel (donc au même lieu) ; afin
d’ affiner notre méthode de s’ approprier le Débat Public, le Formation ADIL,
le suite à donner à cette coopération des 4 asso.
Association Dioise de
Transition Energétique, Ecologie
au Quotidien, Enercoop, Association
Vallée de la Drôme Energie Citoyenne, Energie Partagée, voire le CLD Vallée de la Drôme et sa
commission énergie et Dryade et le CLDD du Pays Diois.
Rappel :
Formation ADIL le 13 mars à Valence
et la fin des débats : fin mai 2013
Et 8 notes (en Rouge) qui éclairent le débat d’hier…
Excusez pour le peu de
rendu, mais en ce moment le temps me manque,
Suite au Samedi 19 janvier Ecologie au Quotidien
Espenel-rive droite– Association Labelvie
(rourebel.fr)
Participation Libre
10h Visite des installations
solaires thermiques et photovoltaïques
12h Repas partagé convivial
14h Atelier
d’Echanges Autonomie Energétique
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Réunion
Comment
développer une autonomie énergétique sur notre territoire Association Dioise de
Transition Energétique, Association Vallée de la
Drôme Energie Citoyenne, Georges
Roussel-Saillans Transition, Enercoop, Joachim Hirschler-consultant en énergie
et environnement, Claire Salomon-projet éolien local.
Georges et
Anna Roussel accueillaient l’atelier citoyen sur la Transition Energétique ce
19 janvier à Rourebel sur Espenel.
- Georges et Anna Roussel sont
délégués de Enercoop pour la Région.
- Stéfane Cozon exposait son travail à la Ferme de la Baume Rousse de
Cobonne en matière d’autonomie
énergétique et alimentaire et l’idée d’ un projet énergétique collectif à
l’image de la Centrale villageoise photovoltaïque de Plan de Baix.
- Jean Pierre Galle se posait la question du bilan énergétique du bois
déchiqueté et des granulés.
- Cédric de Saillans a construit une maison bioclimatique et passive avec
moult techniques complémentaires.
- Jean Paul de DOMELIO a travaillé sur les études techniques à la Cave
Jaillance de Die.
- Hélène Bernard (ADTE et Ecologie au Quotidien) posait le problème de l’usage du bois, une
ressource limitée.
- Stéphane de Alex exposait le Défi des Familles à Energie Positive.
(moins 20 % sur sa consommation).
- Gilbert David (LPO et Ecologie au Quotidien) est aussi sensible à une exploitation
outrancière de la foret, fragile, jeune, lente en Drôme et Ardèche.
- Marc Isoard et Gilberte Isoard (Familles à Energie Positive et
ADTE) ménenet une réflexion depuis 10
ans sur les énergies, ils ont initiés les Chaîne Humaine contre le nucléaire de
Die et dans la Vallée du Rhône.
- Mireille Verdet se pose le
question : comment toucher les gens insensibles au défi énergétique ?
elle est venu à cette recherche par opposition au tout nucléaire.
- Faiilad est étudiant en économie
de la Construction au GRETA-Viva5.
- Georges Roussel (ENERCOOP) après avoir donné 15 ans de sa vie au
Nucléaire se consacre aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie.
- Magali Clauzonnier (Allex), du CLD Vallée
de la Drôme et Familles à Energie
Positive
- Alain Thomal électromécanicien pose des panneaux photovoltaïques.
- Claire Tincelin-Salomon (La
Roche-sur-Grâne), a isolée sa maison et gagné 5°C. Elle porte un
projet de 5 éoliennes sur la Roche sur Grane.
Projet de sortir du nucléaire à 10 kms de Cruas et 30 kms de Tricastin.
Avec son permis de construire en poche , elle travaille depuis 10 ans à ce parc qui pourrait couvrir 50% des
besoin de la Biovallée (hors transport et Chauffage).
- Gilbert Paul s’intéresse plus particulièrement aux montages
financiers d’épargne solidaire
locale en matière d’énergie.
- Stéphane Clauzonnier (Allex), de Famille à
Energie Positive.
- Personne de Vallée de la Drome Energie Citoyenne
- Claude Veyret (Ecologie au Quotidien et ADTE) animateur des Rencontres
de Die et la Biovallée.
- Laure Charpentier (Dryade et
Chargée des Plans Energie Climat de la
Biovallée) expose quelques données chiffrées de la Biovallée :
achat de 1 milliard 400 millions de KWH par an à l’extérieur de Biovallée et
seulement 100 emplois sur l’énergie (forestiers, vendeurs de fuel, agent EDF,
etc.). Biovallée (bois, solaire, eau)
serait autonome autour de 5 % actuellement. Cette somme pourrait permettre 1300
emplois locaux si nous produisions nos énergies localement.
31 000 logements sont à isolés dont 22 000 maisons
individuelles ce qui fait du travail pendant 10 ans avec une rénovation de 500 à 800 maisons par
an.
Ce jour une personne lambda de la Biovallée dépense 5500 € d’énergie par
an. Si rien n’est fait ce sera 8000 € en 2040. le Covoiturage pourrait fair
baisser de 33% la Consommation en matière de transport alors que plus 48% sont
prévu en 2014 si rien ne change.
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note1- BOIS À PIERRELATTE : UN PROJET SURDIMENSIONNÉ ET
ÉCOLOGIQUEMENT ABERRANT
Surveillant depuis
plusieurs semaines le projet de chaufferie bois de Pierrelatte, Michèle Rivasi,
députée européenne EELV, accompagnée d’Annie Agier, conseillère régionale (EELV)
et Frédéric Jean (FRAPNA Drôme), Philippe Berrard, conseiller général, se sont
rendus sur place, à l’invitation du propriétaire des serres de l’EARL de Saint
Flore.
« Avant même la
fin de l’enquête publique, qui a abouti à un avis favorable, les travaux ont
commencé, à 20 m des serres agricoles de l’EARL alors que le
permis d’exploitation n’a pas été délivré. Monsieur de Feraudy a donc
intenté un recours contre le permis de construire, car l’ombre portée par la
hauteur de la cheminée de la centrale à plus de 35 m remets en question
l’exploitation de sa serre » constatent
les élus sur place.
Cette centrale pose de
nombreuses questions : aucun
plan d’approvisionnement bois crédible n’est prévu, alors même que la centrale
nécessitera 150 000 tonnes de bois par an pour fonctionner, c’est-à-dire
22 camions semi-remorques par jour. Selon Annie Agier : « Le
projet constitue une véritable menace pour l’équilibre de la filière bois,
encore fragile dans notre région et pour les autres projets de chaufferie de
proximité, plus modestes. » Elle
rejettera dans l’air 250 000 tonnes de CO2, ainsi que des poussières et
dioxines, alors que la France a déjà été condamnée par la Cour de justice
européenne pour le non respect de la réglementation en matière de qualité de
l’air et a payé une forte amende sur les fonds publics.
Pour Michèle Rivasi, « Ce
projet est sous tendu par des intérêts politiques et financiers ; il ne
répond pas à la demande locale et va à l’encontre d’une logique d’utilisation
du bois comme ressource de proximité. Ce dossier n’est pas sérieux,
l’enquête publique a été bâclée et est contraire à l’intérêt général. Même dans
la précipitation, il faut se garder de faire ce genre de projet aberrant,
portant préjudice à l’environnement de toute la région. »
Les élus ont dit
s’opposer fermement à ce projet et ont demandé l’arrêt immédiat des travaux de
cette centrale.
Par ailleurs, la
conseillère générale de Pierrelatte et régionale, Marie-Pierre Mouton s’est
dite inquiète quand à la possibilité de la filière bois de la Drôme à fournir
autant de tonnage. Même si dans un même temps elle reste attachée à la réussite
économique et écologique d’un réseau de chaleur qui droit prendre le relais de
celui fourni par les eaux chaudes Eurodif (fermeture annoncée pour 2012)
Des écologistes sont
donc opposés à la construction de la
future chaufferie au
bois de Pierrelatte et l'ont fait savoir en manifestant sur
place hier afin de dénoncer la pollution qui
sera générée par cette chaufferie.... Entre autre le trafic des camions pour
transporter le bois.
Cette usine de production de
chaleur est en effet destinée à remplacer en 2012 l’eau chaude de
l'usine nucléaire EURODIF qui
alimente les serres environnantes, la ferme aux crocodiles et
2.400 logements de
Pierrelatte( ?)….La chaufferie va consommer 150 000 tonnes de bois par an. Mais les écologistes affirme que
rien n'a été prévu pour assurer cet approvisionnement. Et un voisin de la
future chaufferie dont les serres vont se retrouver à l'ombre du bâtiment a
déjà déposé un recours au tribunal administratif
de Grenoble. La semaine prochaine, ce visoin ira devant le TGI de Valence pour
obtenir l'arrêt des travaux...
«Ici la centrale
biomasse est une aberration écologique»
Michèle Rivasi part donc en
croisade contre le projet de centrale biomasse qui doit alimenter le réseau
d’eau chaude de Pierrelatte à partir de 2012, après l’arrêt de l’usine
d’enrichissement Eurodif. La députée européenne Europe Ecologie-Les Verts était
hier près du chantier pour dénoncer «un projet surdimensionné et écologiquement
aberrant» et qui va coûter 55 M€. L’élue a rencontré Loïc De Feraudy, un
serriste de Pierrelatte qui a déposé un recours contre le permis de construire
de la future chaufferie au bois devant le tribunal administratif. La centrale
construite par Areva pour le compte du groupe Coriance se trouve à quelques
dizaines de mètres des serres. «A cause de l’ombre de la centrale et de sa
cheminée de 35 mètres de haut, je vais être obligé de mettre la clef sous la
porte et de mettre mes 17 salariés au chômage» dénonce le serriste.
La Forêt vue comme une
simple ressource en énergie…
Michèle Rivasi estime que la
région n’a pas les ressources en bois nécessaires pour alimenter la centrale
qui aura besoin de 150 000 tonnes de bois par an. Ils seront acheminés par 22
semi-remorques quotidiens. «Je suis pour les chaufferies au bois, mais
lorsqu’elles sont implantées près de la ressource disponible» explique l’élue
européenne. La présidente d’Atmo, l’observatoire de la qualité de l’air en
Rhône-Alpes, s’inquiète aussi des rejets de particules fines dans l’atmosphère
que la centrale va provoquer. «La France a déjà été condamnée par la Cour
européenne de justice pour cette pollution de l’air» rappelle-t-elle. Michèle
Rivasi dénonce «un projet financier». La députée européenne propose deux
solutions alternatives pour chauffer les serres, la Ferme aux crocodiles et la
ville de Pierrelatte. «On pourrait utiliser le circuit d’eau chaude de la
centrale EDF plutôt que de réchauffer le Rhône. Mais il faudrait mettre fin à la
guéguerre entre Areva et EDF». Autre suggestion : des chaudière à gaz “écolo”
dont les rejets de CO2 seraient réinjectés dans les serres pour améliorer la
photosynthèse des tomates et autres fleurs.
Encore une fois une belle et bonne idée (le bois énergie) peut se transformée en désastre
écologique, avec une vue productiviste et
industrielle de la forêt. Les forets se sont d’abord des écosystèmes,
des équilibres, l’eau, la flore, la faune, les paysages, la vie des hommes et
leur culture, la beauté et nos mémoires. Protégeons les forêts qui nous
protègent. Le Conseil Général de la Drôme n’a visiblement rien compris au
Développement Durable et se montre favorable à l’engloutissement des forets
drômoises dans des Chaufferies à bois. APL-MCD
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note 2- Le projet
Enercoop
Face
à l'urgence de la situation et à la libéralisation inéluctable du secteur de
l'électricité, des acteurs de l'économie sociale et solidaire et des énergies
renouvelables se réunissent au printemps 2004, à la veille de l'ouverture
du marché, pour, ensemble, réinventer un modèle éthique et responsable. Ce
modèle prendra la forme d'un acteur, qui au-delà de commercialiser de
l'électricité, devra répondre aux ambitions suivantes:
Promouvoir
les énergies renouvelables,
Défendre
la maîtrise de la consommation d'énergie,
Décentraliser
la production
Offrir
à chaque citoyen la possibilité de s'approprier l'accès à l'énergie.
La SCIC Enercoop
En septembre
2005, Enercoop naît juridiquement sous la forme d'une Société Coopérative
d'Intérêt Collectif (SCIC). Cette structure permet :
un
sociétariat hétérogène, en réunissant autour du même projet des acteurs pouvant
avoir des intérêts divergents (producteurs, consommateurs, associations,
collectivités locales et salariés de la SCIC), selon un fonctionnement
démocratique et transparent répondant à la règle « 1 personne = 1
voix ».
Un
réinvestissement de la quasi totalité des bénéfices au profit des énergies
renouvelables (dans de nouveaux moyens de production) et de la maîtrise de la
consommation d'énergie grâce à des sociétaires plaçant l'intérêt général au
dessus de l'intérêt particulier.
Dans
un objectif de décentralisation de la production et des décisions, l'idée est à
terme de répéter ce modèle au niveau local et de réunir élus, consommateurs,
producteurs et associations dans une démarche de service public décentralisé.
Ce modèle ouvre la possibilité de construire une nouvelle politique énergétique
locale plus viable à long terme et plus responsable, pour influencer les choses
au niveau national dans un deuxième temps.
Les
personnes, physiques et morales, à l'origine du projet ont ainsi inventé un
nouveau concept politique, dans la lignée de l'économie sociale et solidaire, à
mi chemin entre le capitalisme et le socialisme. En septembre 2006,
Enercoop reçoit l'agrément « entreprise solidaire ». Enercoop fournisseur d'électricité
Durant
le même mois, Enercoop reçoit ses premiers contrats professionnels.
Le 1er
Juillet 2007, les particuliers rejoignent les professionnels et s'engagent au
sein d'Enercoop. Au cours du premier mois, Enercoop reçoit les contrats de 433
militants.
Au-delà
d'un acte de consom'action, ces personnes choisissent en grande majorité
d'aller plus loin dans leur engagement et d'adhérer au capital Enercoop, en
devenant des sociétaires pouvant faire entendre leur voix, prendre position et
influer les décisions au sein de la coopérative. Enercoop aujourd'hu
Enercoop
a aujourd'hui dépassé les 14000 consommateurs et 8000 sociétaires. Au-delà,
Enercoop essaime son modèle en créant des coopératives locales et citoyennes de
l'énergie. Ces premiers résultats nous amènent sur une voie alternative
concrète et significative qui replace le consommateur citoyen au cœur d'un
fonctionnement écologique et solidaire.
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note 3- Dryade : De
quel bois je me chauffe ?
Dans
la Drôme, à l'exception de quelques forêts domaniales, la valeur du bois sur
pied est généralement faible. Les débouchés sont le bois de chauffage et la
trituration (pâte à papier). Les propriétaires n’investissent pas dans une
gestion qui favoriserait la valeur d’avenir de la forêt mais nécessiterait un
investissement aujourd’hui. Les exploitants, qui peinent à trouver du bois et
connaissent des conditions économiques difficiles, s’engagent dans des
recherches d’économie d’échelle qui se traduisent souvent par une gestion en «
tout ou rien » (abandon ou coupe rase), gestion qui commence à entraîner des
conflits d’usage (exploitation, chasse, loisirs, etc.). Certains propriétaires,
attachés à leur forêts ne souhaitent pas soumettre leurs parcelles à une telle
exploitation et préfèrent ne rien y faire. Paradoxalement, malgré une ressource
importante, la Drôme importe la majorité de son bois de chauffage, et la demande
ne cesse d’augmenter.
Une
exploitation « douce » de la forêt grâce à une approche sélective, permettrait
d'extraire du bois, tout en laissant la forêt sur pied, utilisable pour les
loisirs et pour la chasse, et avec une valeur d'avenir accrue. Pour cela,
Dryade propose de sensibiliser les propriétaires à cette alternative, renforcer
chez les exploitants les techniques spécifiques de la gestion sélective, tester
un modèle économique et organisationnel permettant de rémunérer ce travail de
qualité en impliquant les consommateurs dans cette recherche de cohérence.
Cette possibilité de développer une gestion et une exploitation « douce » de la
forêt ouvre la voie d'une meilleure reconnaissance du métier de bûcheron,
métier dangereux et difficile qui a perdu beaucoup de ses effectifs et de ses
savoir-faire.
Le
projet des "AMAP bois*"
Développer
de nouveaux modèles d'organisation pour tendre vers l'autonomie énergétique
locale, la valorisation des forêts locales, la solidarité et le lien dans la
filière forêt-bois.
* L’AMAP, Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne, réunit
producteurs et consommateurs de produits agricoles, et propose une solidarité
économique, sociale et écologique. L’« AMAP » bois bûche transpose le concept
au « paysan-forestier » et intègre un troisième protagoniste, le propriétaire
forestier.
Trois acteurs pour le
collectif
Le propriétaire forestier
Il met à
disposition sa forêt, il lisse ses revenus et retire à moyen et long terme une
augmentation de son capital forestier.
Le forestier
ll
travaille dans le respect de l’écosystème (prélevements parcimonieux du bois,
sélection des arbres d’avenir et recherche de diversité des essences et des
âges). Il est soutenu par le collectif et dispose de facilités financières
grâce à l’engagement des consommateurs et à la valorisation de son travail de
soin à la forêt.
Le consommateur de bois
bûche
Solidaire,
il s’engage à l’avance et paie une partie de son bois au moment de l’exécution
des travaux forestiers. Il participe autant que possible au projet via, par
exemple, des chantiers collectifs en forêt pour acquérir des savoir-faire et
renforcer le lien avec le forestier. Il peut bénéficier de tarifs plus
avantageux s'il réalise une partie du travail par lui-même.
Des projets évolutifs
Dryade
pense également à étendre le projet au bois déchiqueté, à la valorisation des
bois locaux pour la construction et l'artisanat et à la prestation de service.
Des groupes locaux
Pour
garder une cohérence écologique, les collectifs doivent s'organiser autours de
pôles rayonnant à 40 km maximum. Deux groupes sont donc constitués dans la
Vallée de la Drôme : les Bonnes Energies à Die, et un groupe à Crest. Chaque
groupe bénéficie du soutien de Dryade. Si une volonté locale sur une autre zone
se manifestait pour démarrer l'aventure, Dryade pourrait également la soutenir.
Pour
rejoindre le collectif de Crest, obtenir les tarifs ou plus d'informations,
contactez nous directement.
Association Dryade
10 rue Archinard, 26400 Crest
0811 26 00 64
contact(at)dryade26.org
note 4 – XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Lettre de La
Seauve à la LPO
Claire Tincelin-Salomon
Présidente de La Seauve SAS
Le Bompart
26 400 La Roche sur Grâne
04 75 62 82 80
06 89 13 20 18
c.tincelin@wanadoo.fr
|
Monsieur Roger Mathieu, Président
Monsieur Sébastien Blache, Chargé de mission
Faune
Domaine de Gotheron
26320 Saint Marcel lès Valence
04 75 57 32 39
|
La Roche sur Grâne, le mercredi 26 avril 2011
Courrier recommandé
avec accusé de réception
Messieurs,
Je fais suite à notre
rencontre dans les locaux de la CNR à Lyon.
Vous avez exposé une
opposition de principe au projet de La Roche sur Grâne.
- J’ai bien compris votre
désarroi en terme de retour d’information sur les fermes éoliennes du sud de la
Drôme ; un parc comme celui de Montjoyer, constitué de 23 machines
réparties en 3 lignes, avec des trouées de 1,3 km et 500m entre les alignements, sur un front de
plus de 3 km
perpendiculaire au couloir de migration des passereaux, n’affiche pas de
résultat de suivi sur l’avifaune migratrice.
- Vous n’avez donc pu nous
donner d’estimation sur l’impact de ce parc, pourtant situé en crête, à une
altitude équivalente à celle du projet de La Roche sur Grâne.
- Le projet porté par La
Seauve n’est évidemment pas de cette ampleur. Les 5 machines, réparties dans la
pente et installées en bouquet, présentent une barrière d’un équivalent de 500 mètres en crête, perpendiculairement au front de
migration. Leur localisation est distante de presque 2 km de celles de Marsanne. Je rappelle ici que les
machines de Marsanne sont parallèles au front de migration.
- Vous nous avez fait part
de nouvelles méthodes d’investigation, permettant de caractériser la migration,
notamment à l’aide de radars.
- Pour satisfaire à votre
volonté légitime de protection de l’avifaune sauvage, je vous propose une
collaboration dont l’objet serait :
De définir une
méthodologie de caractérisation du front de migration sur la crête répartie
entre Marsanne et Puy-Saint-Martin
Le front de migration des
passereaux a été identifié dans le schéma départemental comme s’étendant du
massif de la forêt de Marsanne à Puy Saint Martin. Une caractérisation aurait
pour objet de quantifier le flux migratoire, avec pour ambition d’identifier au
maximum les espèces, et de corréler le passage aux conditions climatiques. Pour
ce type de démarche, nous pourrons nous appuyer sur les compétences des
spécialistes de la LPO ou de ABIES ayant travaillé de façon pointue sur le
sujet.
De trouver les moyens de
sa mise en œuvre
- Une caractérisation de
cette ampleur ne peut se faire avec des moyens conventionnels, compte tenu de
l’étendue du champ d’investigation et de l’objectif de quantification. On peut
réfléchir à des collaborations avec des organismes universitaires et des écoles
d’ingénieurs, avec les chasseurs pratiquant le site pour l’identification des
espèces, voire le réseau de bénévoles ornithologues de la Drôme. Des
financements publics devront être demandés ; ils apporteront une garantie
supplémentaire à l’obligation de publication des résultats.
- D’assurer un suivi de
l’impact des machines sur le front de migration.
La campagne de mesure
devra être reproduite après installation des machines, afin de visualiser les
modifications de trajet sur l’ensemble du front de migration.
- De caractériser l’impact
des machines sur les oiseaux traversant.
Compte tenu des résultats
de la caractérisation avec la corrélation du passage des oiseaux en fonction
des conditions climatiques, on pourra porter une attention toute particulière
(mobiliser des observateurs en nombre) à la quantification de la mortalité par
impact, tant sur les pales que sur la ligne haute tension traversant le site,
notamment la nuit.
- De définir ensemble les
périodes d’arrêt à consentir en cas de sur-mortalité avérée.
Je compte sur un
positionnement rapide de votre part, afin d’engager, avec vous et immédiatement
toutes les démarches de recherche de collaboration nécessaires à cette étude.
Il est bien évident qu’en
dehors d’une collaboration, nous assurerons un suivi conventionnel du site,
conforme à l’engagement pris devant les services de l’Etat à tous les stades
d’instruction du projet.
Cette proposition, versée
au dossier de demande de permis modificatif, sera transférée à tout repreneur
du projet.
Veuillez recevoir,
Messieurs, l’expression de mes salutations les meilleures.
Claire Tincelin-Salomon
Présidente de La Seauve SAS
Le Bompart
26 400 La Roche sur Grâne
04 75 62 82 80
06 89 13 20 18
c.tincelin@wanadoo.fr
note 4 Bis- XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Lettre de la LPO
Madame Claire TINCELIN-SALOMON
SAS LA SEAUVE
Le Bompart
26400 LA ROCHE-SUR-GRANE
Saint-Marcel-lès-Valence, le 20 juin 2011
Objet : Projet de parc éolien de La Roche-sur-Grâne :
réponse à votre courrier du 26 avril 2011
Madame,
Nous répondons avec un peu de retard à votre courrier
recommandé du 26 avril 2011 et nous vous prions de bien vouloir nous en
excuser.
Le Conseil d’administration réuni le 9 juin 2011 a
décidé de ne pas donner suite à votre proposition de suivi du parc éolien dans
l’hypothèse où votre projet aboutirait.
Nous vous renvoyons à la conclusion de la note
adressée à la CNR le 20 avril 2011 (dont vous étiez destinataire en copie) qui,
compte tenu de l’emplacement, qualifiait de majeur le risque du projet pour les
oiseaux migrateurs et les chiroptères.
Si, après la priorité que constituent les économies
d’énergie, le développement des énergies renouvelables est une nécessité, les
impacts négatifs des installations, quelle que soit la source d’énergie, sont
établis et loin d’être négligeables. La mise en place des projets industriels
devrait être une démarche collective associant tous les citoyens, élus, futurs
développeurs et acteurs du territoire, dans la plus totale transparence. C’est
la méthode suivie par la Communauté de communes du Val de Drôme (CCVD) pour la désignation
d’une Zone de développement éolien (ZDE) et à laquelle la LPO est associée.
Veuillez agréer, Madame, l’expression de nos
respectueuses salutations.
Gibert DAVID
Président
Copies adressées à : la CNR (Monsieur C. Triol),
Monsieur le Préfet de la Drôme, Monsieur le Directeur de la DREAL Rhône-Alpes,
Monsieur le Directeur de la DDT Drôme, Monsieur le Président de la CCVD,
Monsieur
le Président du Conseil général de la Drôme, Monsieur
le Président de la Région Rhône-Alpes, Monsieur le Maire de Roche-sur-Grâne
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
note 5 - Commission
Energie du CLD Vallée de la Drôme
Réunion de lancement le
25/09/2012 à 20h à l’Ecosite d’Eurre
Synthèse des
échanges (proposition à valider lors de notre prochaine rencontre)
Présent-e-s : Christophe Cérès
(Chabrillan), Denise Deronzier (Eurre), Jean-Claude Mayet (Loriol), Claire
Tincelin-Salomon (La Roche-sur-Grâne), André Bigot (Autichamp), M. Bouery
(Grâne), Claude Girardot (Soyans), Roger Kahn (Cobonne), Jean-Pierre Brun
(Eurre), Magali Clauzonnier (Allex), Julien Coudert (Upie), Stéphane
Clauzonnier (Allex), Magali Vieux-Melchior (Aouste/Sye), Robert Arnaud (Grâne),
Bernard Farigole (Rimon-et-Savel)
Animation : Marie Danjean (AIDER)
e-mail : m.danjean@aider-initiatives.fr
téléphone : 04 75 25 34 17
Rappel
des objectifs de la rencontre
Un groupe d’habitant-e-s a sollicité le
Conseil Local de Développement Vallée de la Drôme pour
initier une commission sur les questions
d’énergie.
Cette première rencontre a pour objet de :
évaluer l’intérêt du territoire pour la
création d’une commission thématique et sa pertinence
dresser les premiers contours de cette
commission
Rappel
du contexte
Le CLD est un espace ouvert à tous :
c’est un outil initié par la Région Rhône Alpes pour inciter et favoriser la
communication entre les politiques régionales, les élus locaux et les citoyens.
Ces instances ont été créées par la Région Rhône-Alpes dans le cadre des
Contrats de Développement
Durable Rhône Alpes (CDDRA)
Le CLD est composé de citoyen-ne-s chargé-e-s
d’informer et favoriser la participation des habitants
et d’être une des forces de propositions
auprès des élus. Il assure une double mission :
Etre une voix citoyenne pour faire
remonter les besoins du territoire aux élus
Permettre aux habitants de mieux connaître
les projets en cours ou en prévision sur le territoire : leurs objectifs et
leur montage
Il bénéficie d’une voix consultative pour
donner un avis sur les projets locaux présentés dans le cadre du Contrat de
Développement Durable Rhône Alpes (CDDRA).
2 CLD Vallée de
la Drôme –
synthèse des échanges – commission énergie – 25/09/2012
Christophe Cérès fait partie du groupe
d’habitant-e-s à l’initiative de cette commission énergie. Il précise qu’étant
par ailleurs engagé dans des associations de réflexions et d’action autour de l’environnement,
il a souhaité s’engager d’une nouvelle manière.
Il remarque que l’énergie est un sujet
politique d’actualité (débat national lancé par le gouvernement, tenue des
assises départementales de l’énergie en Ardèche…). Il souhaite qu’un dialogue
plus étroit soit engagé entre habitant-e-s et élu-e-s sur la question.
Premier
profil de la commission énergie
A partir d’un dispositif d’animation, les
participant-e-s à la rencontre ont été invités à s’exprimer sur :
1. Leurs intérêts personnels - les thèmes
qui leur semblent d’intérêt et qui pourraient être abordés dans la commission
2. Les résultats souhaitables - leurs
attentes d’une commission énergie au sein du CLD, en tant qu’habitant-e,
participant-e ou non de manière active à la commission
3. L’engagement à mettre en oeuvre –
quelle forme peut prendre la commission énergies ? comment chacun des
participants envisagerait son implication ?
1. Les thèmes
que les participants souhaiteraient voir aborder dans la commission :
La prévention : les économies d’énergie, la
protection de l’environnement
L’environnement : les conséquences sur
l’environnement et le paysage
L’information : faire connaître ce qui existe sur
notre territoire (les ressources, les projets et
les actions), connaître les raisons des
choix énergétiques
La conduite du changement : les freins
au changement vers la sobriété, l’urgence écologique
la prospective : l’impact des énergies en matière
de développement local (création d’activités
et d’emploi)
L’innovation : sortir des idées habituelles,
voir plus loin, sortir du préconçu
Les sources d’énergie : les énergies
renouvelables de manière générale, l’éolien, le photovoltaïque, les gaz de
schiste, le nucléaire,
L’autonomie énergétique :
l’indépendance énergétique, la décentralisation de la production d’énergie, la
réappropriation des systèmes de production par les territoires
La place des habitant-e-s dans le projet énergétique : implication et participation de la population, les investissements
citoyens
L’économie : le dynamisme économique que peut
générer la filière énergétique, les intérêts économiques et financiers liés aux
questions d’énergie
2. Les
résultats attendus d’une commission énergie au sein du CLD:
L’accès à l’information : connaître les
aides existantes (conseils et aides matérielles accessibles), connaître les
formes possibles d’accès à différentes sources d’énergie
Une meilleure connaissance des besoins :
ce qu’attendent les habitants
La diffusion : une plus grande visibilité
des réflexions des habitants, une meilleure compréhension des problématiques
liées à l’énergie par les habitants
Une réflexion locale : de la
cohérence dans les choix énergétiques, le respect du territoire, le rapport avec
l’emploi
Du lien : une mise en relation des
habitants entre eux vers des solutions mutualisées (achats consommables,
installation de chauffage…), une animation de débats et d’échanges locaux, l’enrichissement
du dialogue élus/habitants sur la question
La prise en compte de tou-te-s : la
représentativité de celles et ceux qui sont absents des instances de démocratie
participative, la précarité énergétique
Un rôle politique : entrer en dialogue avec les élus,
participer à la définition d’une politique énergétique pour le territoire
Du concret : des propositions, aboutir à des
pistes d’actions réalistes
3. La forme
que pourrait prendre cette commission énergie : Comment concevez-vous votre
engagement au sein de la commission ?
En fonction de leur statut (particuliers,
professionnels, représentant d’associations, agent de développement d’une
collectivité, élu…), chacun a pu participer à décrire un mode de fonctionnement
pour la commission énergie qui lui semblerait pertinent.
Les méthodes seront bien évidemment à
mettre en adéquation avec les axes de travail.
Ces aspects seront un point central des
prochaines rencontres des personnes intéressées par contribuer à la commission
énergie, mais nous pouvons d’ores et déjà noter quelques idées formulées :
Des contributions au développement de la
commission et des co-productions :
Apporter des connaissances
Participer à des réunions de la commission
Réfléchir ensemble
Contribuer à des forums sur l’énergie
Des contributions à un dialogue
territorial sur l’énergie :
Consulter la population
Informer les habitants et les élus
Formuler des propositions
Rencontrer les élus
Des « règles de conduite » pour le
développement de la commission :
Respecter les avis de chacun pour garantir
la sérénité des échanges et la richesse du dialogue
Penser la conduite du changement au même
titre que les aspects techniques
Penser les économies d’énergie au même
titre que le volet production
Conserver les spécificités du monde rural
Penser ensemble l’enjeu de l’autonomie
énergétique
Se préserver des intérêts financiers
Certains participants indiquent qu’ils
seront attentifs au développement de la commission et s’engage à conseiller ses
membres, depuis un positionnement extérieur, pour garantir sa bonne évolution.
CLD Vallée de la Drôme – synthèse des échanges – commission énergie –
25/09/2012
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note 6- Notes sur le Débat Transition Energétique
Effectivement,
Afin que le débat soit labellisé, comme le rappelle Annie, une des
conditions est que l'animateur soit "formé" (techniques de débat
et cadrage par normalisation des questions posées).
Si je me permets d'encombrer vos boites à mels pour redire ceci, c'est parce
que cette condition n'est pas (encore) mentionnée sur le site régional alors
que c'est une condition impérative !
(http://transitionenergetique.rhonealpes.fr)
Je rêve de la même qualité pour l'organisation d'un débat sur la
"transition économique"...... avant que l'on s'enlise au point de non
retour dans la crise of course
Hier
soir, en commission énergie à la région , nous avons abordé cette organisation
du débat sur les territoires, avec Benoit Leclair. voici qques info
(merci Jean Marie de compléter ...):
-
la notion de débat ouvert et pluraliste est indispensable, des élus ou
politiques sont de préférence participants mais pas organisateurs
-il
ne s'agit pas d'un débat avec un intervenant, mais bien d'échanges, des débats
entre les participants avec un animateur qui régule la prise de parole.. Des
questions sont posées dans les documents proposés. Pour être animateur, débat
labellisé, il faut participer à la "formation" sur la technique
d'animation proposée dans la région : le 13 mars à Valence par l'ADIL (plus tôt
dans d'autres départements)
-des
réunions thématiques peuvent être organisées en amont du débat...
-
les partis politiques peuvent bien sûr participer , mais il est préférable que
ce soit une association, un collectif, un syndicat ... qui organise afin
que les remarques remontées sont mieux prises, Un duo parti et
association est envisageable
- la
fin des débats : fin mai 2013
Le
site de la région sur la transition énergétique (adresse donnée ci dessous par
Hélène) est chaque jour agrémenté de nouvelles info .... les 15 fiches
pratiques, les calendriers ...sont mis en place durant tout le mois de janvier
Suivez
l'actualité des élus sur leur site :
Débat sur la transition
énergétique (outils animation) : Où ? Quand ? Comment ?
Et j’ai lu les infos
concernant le kit de labellisation.
Je me demandais si en tant
que parti nous pouvions être labellisés par la Région ? (qu’en pensez-vous
Annie & JMarie)
Et si nous ne pouvions pas
regarder ensemble (peut-être mardi prochain ?) les questions posées et les
réponses à apporter ! (car il ne s’agit pas d’une commande de kit mais
bien d’une labellisation)
Et normalement, les débats
sur la transition énergétique organisés par l’ADIL devront se trouver sur ce
site http://pie.dromenet.org/
Mais pour le moment, rien
n’y est inscrit …
Et si nous étions
labellisés, il serait important que chaque groupe local organisant des débats,
me fasse remonter les infos. Je vous invite à lire la page de la Région qui
reprend les questions à se poser (ou à faire se poser …)
Comme je l’ai indiqué lors
de la dernière coordination le petit GL de Chabeuil a prévu d’organiser une
conférence débat avec Vincent Fristot de Négawatt le 14
mars à 20h à la salle Cluny à Chabeuil .
Nous plaçons cette
soirée dans le débat sur la transition énergétique « comment aller
vers sobriété et efficacité «
Nous souhaitons
l’ouvrir aussi sur la question des transports en particulier l’avenir de
l’aéroport de Chabeuil .
Nous avons besoin de
l’aide logistique d’EELV26 pour la com car nous souhaitons inviter des élu-e-s
du territoire ( du canton en particulier des maires Me Coupa et Mr
Pertusa mais pas d’autres aussi) et bien sûr la presse.
Annie et Jean Marie
vous serez les bienvenus si vous êtes libres . L’information est et le
débat sont nos objectifs mais je ne sais pas comment nous pourront faire
remonter cette action au national ? EELV 26 peut-il commander
le kit de labellisation qui se trouve sur le site Rhône Alpes pour qu’on
voit rapidement si cette action peut s’inscrire .
Chaque
région a en charge d'organiser le débat sur la transition énergétique, elle
propose une méthologie , des critères pour être labellisé... puis chacun ,
association, collectivité... peut proposer d'organiser un débat avec plusieurs
volets.
En
Rhône Alpes le sujet "comment aller vers sobriété et efficacité " est
un volet obligatoire...
Les
autres sont :
Vers
quelle mixité énergétique en 2025?,
Gouvernance?
...
Coût
et financement.
Quels
choix en matières d'ENR et de nouvelles technologies, quelle stratégie de
développement industriel et territorial?
Mais
le plus simple et clair est d'aller sur le site :
Transition
énergétique rhone alpes
En
janvier ce site sera agrémenté d'une quinzaine de fiches techniques et
méthodologiques... les services y travaillent dès
février les premiers rendez vous débats seront indiqués sur le
site ...
l'ADIL
propose une rencontre de "formation" pour ceux qui souhaitent être
organisateurs, je crois qu'elle a lieu le 12 mars 2013. N'hésitez pas à
contacter l'ADIL
Je
ne sais avec quelle efficacité les propositions et remarques de chaque débat
seront prises en compte à un "niveau supérieur" ...mais la tenue de
ces débats peut aider à échanger, informer de façon objective ...bref un peu de
pédagogie pour sensibiliser nos voisins , voilà pourquoi c'est forcément
important d'être partie prenante !
Suivez
l'actualité des élus sur leur site :
Il nous ai donc demandé, à
chaque groupe local, de participer et/ou d’organiser des débats sur la
transition énergétiques.
Vous avez ci-dessous des
personnes pouvant intervenir dans ces débats (liste non exhaustive qui peut être
rallongée par vous !)
Merci de m’envoyer vos
propositions (je ferai ainsi le lien avec Pierre de EELV RA), nous pourrions
ainsi envoyer un communiqué global à la presse avec les dates et lieux de tous
ces débats.
Et un article glané sur
« Le Monde » de ce week-end qui nous renvoie à nos problématiques …
Débat sur la transition
énergétique : outils animation
Le débat national sur la
transition énergétique va être officiellement lancé dans notre région la
semaine prochaine par une conférence de presse de JJ Queyranne et du
préfet de région
Nous appelons tous les groupes locaux de EELV à être présents dans
ces débats localement, ou de les initier si besoin.
Vous pouvez solliciter vos élus locaux quand c'est possible , sinon vous
pouvez faire appel aux élus régionaux impliqués dans la commission énergie
régionale :
- Valerie Bonicalzi et JC Kohlhaas pour le Rhône
- Annie Agier et JM Chosson pour
la Drôme
- Pierre Mériaux pour l'Isère
ou ayant déjà travaillé le dossier :
- Olivier Longeon pour la Loire
- Olivier Keller et Veronique Rousselle pour l'Ardèche
- Albane Colin et Jacques Mercier pour l'Ain
Je vous joins plusieurs outils pour vous aider dans l’animation de ces réunions
:
- en rappel le livret que vous devez avoir reçu sous forme imprimée et
que vous retrouvez à cette adresse http://energie.eelv.fr/transition-energetique-livret/
- une proposition de
méthodologie de la FEVE jointe au message
Merci de faire remonter
vers Pierre Gandonnière à EELV Rhône-Alpes, les dates et lieux de vos débats et
vos demandes éventuelles d'intervenants
rhone-alpes@eelv.fr
Cordialement,
Maryse Oudjaoudi
Secrétaire régionale - Europe Écologie-Les Verts Rhône Alpes
06 80 73 60 40
Hélène Le Camus
Chargée de mission
EELV Drôme
44, avenue de Verdun
26000 Valence
04 75 85 72 17
Annie Agier
Conseillère régionale Europe Ecologie - Les Verts
Région Rhône-Alpes
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note 7 - Commission
Energie Vallée de la Drôme
Bonjour,
Un retour complémentaire aux informations qu’on a
déjà sur ces manifestations (http://www.rhonealpes.fr/872-transition-energetique.htm), avec une proposition de soutien à l’animation
émanant du CLER (18 et 26 février) ci-dessous. Il semble également que l’ADIL a
fait passer des propositions de formation (ci-joint) pour le 12 mars à Valence.
Je n’ai pas encore réussi
à rejoindre la chargée de mission « débats nationaux » de la Région
pour plus d’information.
Cela n’empêche pas de
commencer à réfléchir à des conférences ou pas avant le débat et à :
- Se compter
pour savoir qui voudrait participer à ces conférences (nous tous qui avons une
culture énergie) et aux animations pendant le débat (des animateurs du
genre de ceux de la Fédération des centre sociaux, idéalement, ce serait le
top, qui donc, qui d’autre ?)
- Qui porte la
réalisation de ces animations ? Un collectif avec toutes les structures
(Ecologie au Quotidien, VDEC, les Amis de la Terre, Dryade, Enercoop) associés au CLD ?
- Réfléchir à
proposer (et sonder) des localités, ou des salles qui pourraient accueillir ces
conférences puis ce(ces ?) débat(s)
- Réfléchir
aux canaux de communication : presse ? Radios ? Publications des
communes ? Bulletin de la CCVD ?
- Quel rôle
veu(len)t jouer la(es) collectivité(s) ?
- Comment mobiliser
le public que nous voulons toucher (le grand public, les professionnels,
…) ?
- Pourquoi ne
pas impliquer les profs (c’est un peu tard, d’accord)
-
…
Une date de coordination
avec les associations Dioises est prévue le 13 février
chez Georges Roussel à Espenel et à 18h. Il serait bon que le plus grand
nombre y participe.
Il faudrait qu’on trouve un
endroit (et des moyens) pour le Webinaire du 18 ou du 26, si vous avez
des idées, merci de les communiquer.
Infos complémentaires :
lundi soir (28 janvier) :
discussion autour du scénario Négawatt aux journées de l’écologie à Die
7 février à l’EDEN :
projection/débat de Transition sur les énergies renouvelables
Avec mes salutations
Claire Tincelin-Salomon
Vallée de la Drôme
Energie Citoyenne
Le Bompart, 26400 La Roche-sur-Grâne
04 75 62 82 80
06 89 13 20 18
Merci pour cette
contribution, il serait en effet intéressant qu’Énergie Partagée association
puisse proposer une document de propositions aux porteurs de projets soutenus
et relais locaux EP dans le débat transition.
A noter que le CLER peut vous apporter un appui pour votre implication dans le
débat sur la transition énergétique, tant sur l'aspect propositions que sur
l'aspect fonctionnel et organisation territoriale.
Une première session d'information en préparation au débat est bientôt
organisé, ouverte aux adhérents du CLER mais aussi à tous les partenaires et
acteurs environnementaux désireux de s'y impliquer.
Voir le mail ci-dessous pour plus d'information, et conserver cette adresse
pour toute communication sur le sujet : debat@cler.org. Cher adhérent,
Vous le savez, le CLER est
impliqué dans le débat sur la transition énergétique. Nous nous sommes engagés
à vous apporter un appui dans votre participation à ce débat et
particulièrement à son volet territorial. Nous vous proposons donc une réunion
en ligne (webinaire) le lundi 18 février ou le mardi 26
février de 17h à 18h30. Merci d'indiquer vos disponibilités d'ici le
1er février ici.
À cette occasion, nous
vous présenterons et échangerons sur :
17h00 : organisation du débat et jeu d'acteurs - Anne Bringault,
coordinatrice des associations et ONG environnementales
17h20 : échanges et questions
18h00 : proposition pour la transition et moyens d'action - Raphaël Claustre,
directeur du CLER
18h30 : échanges et questions
Nous vous encourageons à
vous concerter entre membres du CLER à l'échelle de votre région et, pourquoi
pas, à vous retrouver dans une même salle pour assister à ce webinaire et le
prolonger par des échanges propres à votre territoire.
N'hésitez pas non plus à
associer à ce webinaire ou à d'autres initiatives des réseaux partenaires comme
les associations du réseau FNE ou d'autres associations environnementales
actives dans votre région. Merci dans ce cas de nous en informer.
Nous vous enverrons
prochainement la date retenue et les modalités pour vous connecter au
webinaire. Nous réaliserons au besoin 2 fois la même session.
Raphaël Claustre
Directeur du CLER
Bien cordialement,
En réponse à Vallée de
la Drôme Energie Citoyenne, rien non plus en vue dans le Jura et la
Franche-Comté. J'ai envoyé aujourd'hui un courrier à la Présidente du Conseil
Régional à ce propos.
Subject: [Energie Partagée] Re: Contribution EPA - Débats
régionaux sur la transition énergétique
Bonjour à tous,
Nous (Vallée de la Drôme
Energie Citoyenne) voulons participer au débat national sur l'énergie mais rien
ne pointe dans le départment de la Drôme. Avec d'autres réseaux (sur la
transition) nous voudrions l'animer. Avez-vous des suggestions, des exemples de
fonctionnement ?
Vous recevez ce message,
car vous êtes abonné au groupe Google Groupes [Energie Partagée].
Marianne BRETON
Association Énergie Partagée
01.80.18.92.21
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
note 8 - Article de Télérama
Révolution énergétique : “L’inculture de nos élus
sur l'énergie est accablante”
Thierry Salomon est l'un des promoteurs en France
du concept de négaWatt, et président de l'association du même nom. Pour lui,
combiner efficacité énergétique et chasse au gaspillage permettrait de diminuer
de 45 % notre consommation d'énergie.
Que vous inspire
le débat actuel sur le nucléaire ?
Rappelons que le nucléaire ne
représente pas 80 % de l'énergie en France comme on l'entend souvent, mais 80 %
de l'électricité. Il ne constitue que 20 % de l'énergie totale consommée ! En
se concentrant sur l'atome, on oublie le défi le plus complexe : celui des
transports – et donc du lien entre urbanisme et énergie –, pour lesquels nous
dépendons avant tout du pétrole. La mobilité représente 40 % de notre
consommation énergétique. Continue-t-on à étaler l'habitat ou choisit-on de
densifier ? Développe-t-on la route ou le rail ? Posons-nous enfin les bonnes
questions. Quelles sont les énergies à notre disposition ? Leurs coûts
respectifs, leur dangerosité, leurs émissions de CO2 ? Que permettent-elles de
laisser aux générations futures ?
Malgré Fukushima,
malgré la décision allemande d'abandonner le nucléaire, pourquoi le débat
a-t-il autant de mal à émerger chez nous ?
Les pro-nucléaires ont réussi leur
communication, à l'image de celle d'Areva. Depuis qu'a émergé la question du
réchauffement climatique, leur message consiste en un syllogisme absurde, mais
efficace auprès de l'opinion publique : « Le nucléaire n'émet pas de CO2, or le
CO2 est épouvantable pour la planète... donc le nucléaire est bon ! » Mais le
blocage majeur est culturel. Le nucléaire est emblématique de la tradition
ultra centralisatrice de l'Etat français et de sa prédilection pour les grands
travaux. Une tradition où les décisions se prennent au sein d'un cénacle, en
dehors de tout débat démocratique, car « on sait ce qu'il faut pour les
citoyens ». Et, effectivement, les Français ne sont pas mauvais pour les grands
travaux. Quand il faut construire des autoroutes, l'Airbus A380, le TGV ou
cinquante-huit réacteurs nucléaires, on sait faire.
Ajoutez-y l'argument
massue du maintien de la grandeur de la France et le poids de l'organisation
fermée des grands ingénieurs de l'Etat, le corps des Mines, et le tour est
joué. Ces derniers ont imposé le nucléaire en veillant à interdire à toute
autre filière d'émerger ! Aujourd'hui encore, nous restons prisonniers de ce
schéma, entretenu collectivement par les techniciens, les politiques et les
syndicats, CGT en tête...
“On nous a
répété que, grâce au nucléaire,
on serait moins dépendants du pétrole.
Faux ! Nous en consommons 5 à 10 %
de plus que nos voisins allemands.”
Il y a aussi le
rêve de l'indépendance énergétique ?
On nous fait croire que la France
est indépendante pour son énergie à 50 % grâce au nucléaire. On en est loin,
car nous importons la totalité du minerai brut d'uranium du Kazakhstan, du
Canada et du Niger et que ces ressources sont limitées. Pour alimenter les
centrales, l'uranium est enrichi dans des usines situées sur le sol français,
ce qui permet de comptabiliser cet uranium comme une ressource nationale ! Si
l'on suivait le même raisonnement pour le pétrole, les carburants traités dans
nos raffineries passeraient aussi pour une ressource nationale ! On nous a
aussi répété que, grâce au nucléaire, on serait moins dépendants du pétrole.
Faux! Nous en consommons 5 à 10 % de plus que nos voisins allemands. Sur ces
points, nos politiques falsifient la réalité.
Comment
expliquez-vous qu'on agite encore le spectre du retour à la bougie ?
L'inculture de nos élus sur
l'énergie est accablante. Quand il y a un débat sur l'énergie à l'Assemblée, à peine une dizaine
de députés sur 577 maîtrisent la question. Ils représentent bien les Français
en la matière ! Mais c'est scandaleux de la part de dirigeants qui doivent
prendre des décisions fortes ! Nous avons besoin de ces décisions, pas
seulement pour quitter le nucléaire, mais pour abandonner ce système ultra
centralisé d'un autre temps. Pour transférer l'énergie au niveau local et créer
des mécanismes de gestion coopératifs et non hiérarchiques.
“Nous baignons dans une douce torpeur
de l'ébriété énergétique. Chaque panneau vidéo
de pub consomme autant que deux familles.”
Vous dites que les
citoyens doivent se réapproprier l'énergie…
On a besoin d'une culture de la
citoyenneté énergétique ! Personne ne sait plus ce qu'il y a derrière la prise
de courant. On appuie sur un bouton et, hop, il y a de l'électricité, c'est
magique ! Quant à leur facture annuelle, la plupart de nos concitoyens n'en
connaissent pas le montant. On s'en est remis à EDF, chargée de travailler au
bien commun, à l'électricité pour tous à bas coût. Les agents EDF, ce sont un
peu les pompiers : ils se déplacent dans les campagnes, viennent relever notre
compteur ou réparer les lignes après une tempête. La confusion entre cette
image positive de service public et le programme nucléaire est savamment
entretenue. Comment, après cela, contester une politique électrique ultra
productiviste ?
C'est-à-dire ?
Notre modèle énergétique est fondé
sur une production censée augmenter indéfiniment pour satisfaire une
consommation en croissance permanente. On a construit cinquante-huit réacteurs
en s'assurant que la consommation serait au rendez-vous, quitte à la stimuler
par les moyens les plus absurdes, comme la promotion du chauffage électrique
dans des logements mal isolés, ce qui fait de nous une exception en Europe ! Je
garde mes factures d'électricité des années 1998-2000, où est mentionné «
Demain, tout le monde aura la climatisation, pourquoi pas vous ? ».
Aujourd'hui encore, nous baignons dans cette douce torpeur de l'ébriété
énergétique. Regardez le déferlement des panneaux vidéo de pub ! Chacun d'eux
consomme 6 000 kilowattheures par an, soit la consommation électrique de deux
familles.
“Il y a un
gigantesque gisement, fait des
innombrables possibilités d'économiser l'énergie
dans nos maisons, nos voitures, nos ordinateurs,
et aussi dans l'urbanisme, notre mode d'alimentation…”
Vous insistez sur
les économies d'énergie, ce « gisement » qui constitue le cœur du scénario négaWatt…
On parle toujours de l'énergie en
termes de production, dès l'école ou l'on apprend le barrage, la mine de
charbon... Et l'étage de la consommation et des besoins est ignoré. Il y a
pourtant un gigantesque gisement, fait des innombrables possibilités
d'économiser l'énergie dans nos maisons, nos voitures, nos ordinateurs, mais
aussi dans l'urbanisme, notre mode d'alimentation ou encore nos besoins de
mobilité. Pour « extraire » ces « négawatts », deux approches :
l'investissement dans l'efficacité des appareils électriques, qui permet une
baisse de la consommation à service rendu égal, mais aussi une politique de
sobriété, qui consiste à traquer les gaspillages – et qui a l'avantage d'être
gratuite ! En combinant les deux, on diminue de 45 % notre consommation
d'énergie.
Et les énergies
renouvelables ?
Elles viennent ensuite,
pour compléter l'objectif de la transition énergétique. C'est ce que les
Allemands sont en passe de réussir. Au cœur de leur politique : les économies
d'énergie, via une augmentation du prix de l'électricité et toute une série de
réglementations et d'aides en faveur des industriels pour qu'ils améliorent la
qualité énergétique de leurs produits. Ils ont aussi investi dans les énergies
renouvelables, mais elles ne représentent encore qu'une faible part de leur
production d'électricité. En revanche, ils ont peu développé la réflexion sur
la « sobriété ».
“Avec la sobriété, on se heurte à
l'obsession
de la croissance et de la consommation.
Comment voulez-vous inaugurer en fanfare
l'isolation d'un bâtiment ?”
Pourquoi ?
Avec la sobriété, on se heurte à
l'obsession de la croissance et de la consommation développée depuis quarante
ans. Comment voulez-vous inaugurer en fanfare l'isolation d'un bâtiment ? On
est dans l'invisible et dans une image de restriction... En fait, le vrai défi
de la transition énergétique n'est pas tant technique – car nous avons déjà la
plupart des outils – que culturel : on a besoin de brassage des idées. Il nous
faut mobiliser tous les acteurs : élus, entrepreneurs, citoyens. La bonne
nouvelle, c'est qu'on rencontre partout une volonté de changement : dans les
entreprises, les associations, les administrations... Il faudrait arriver à
concilier la planification et la régulation « par en haut », et la décentralisation
et l'innovation « par en bas ». Mais, pour cela, le pouvoir central devrait
comprendre que les collectivités locales, proches des citoyens et ancrées
dans les territoires, sont
les mieux à même d'identifier les gisements de sobriété, d'efficacité et
d'énergies renouvelables.
C'est quoi, des «
négawatts » ?
Inventé par l'Américain Amory
Lovins, l'un des meilleurs spécialistes des énergies de pointe, ce mot désigne
le fait d'économiser des mégawatts d'énergie par un changement de comportement
ou de technologie, pour les transformer en « négawatts ». Un gigantesque
gisement de non-consommation.
Propos recueillis par Weronika Zarachowicz
Le 3 février 2012 dans Télérama
Réussir la transition
énergétique, de Thierry Salomon, coauteur du Manifeste négaWatt, éd.
Actes Sud, coll. Domaine du possible, 376 pages, 20 €.
Ecologie au Quotidien et ADTE