jeudi 7 février 2013

Le Débat sur la Transition énergétique est ouvert...

« il n'y a pas de tabou dans ce débat »




Delphine Batho la ministre de l'Ecologie présente le débat citoyen sur la transition énergétique 

Prochaine réunion sutr la "Transition Énergétique en Biovallée chez Georges et Anna Roussel à Rourebel  (la BelleVie )  à Espenel-26  le 13 février 2013 à 18 heures. On casse la croute ensemble. Les Quatres asso organisent le Débat sur la Biovallée de la Drôme : Association Dioise  pour la Transition Énergétique, Écologie au Quotidien,  Énergie Citoyenne-Val de Drôme et Dryade. (Et les CLD Vallée de la Drôme et CLDD du Pays Diois sont invités, ainsi que les Groupes Transition du Val de Drôme)

Un site Web dédié, des journées portes ouvertes en mai dans les entreprises productrices d'énergie, des débats régionaux ouverts à tous… Le ministère de l'Ecologie a mis les petits plats dans les grands pour inciter tous les citoyens à participer à la grande concertation nationale sur la transition énergétique. Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, assure que la parole des citoyens jouera un rôle important dans la définition de la stratégie énergétique de la France.
Quels sont les enjeux de ce débat ?
Il s'agit de faire des choix décisifs pour l'avenir de la France au travers de sa politique de l'énergie : beaucoup de citoyens sont confrontés à l'augmentation de leur facture d'électricité ou de gaz, la menace du réchauffement climatique  est de plus en plus perceptible, le déficit de la balance commerciale lié à nos importations d'hydrocarbures est de 61 milliards d'euros. L'enjeu est à la fois écologique, social et économique.
Quel poids peut avoir la parole des citoyens dans ces décisions complexes ?
Il y a un cadre fixé par les engagements internationaux de la France sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le développement des énergies renouvelables  et par les engagements pris par François Hollande pendant la campagne présidentielle sur la fermeture de Fessenheim, l'achèvement de l'EPR et l'évolution de notre mix électrique. Mais ces objectifs laissent une large place au débat pour savoir comment les atteindre.
Concrètement, à quoi va aboutir le débat ?
A des recommandations sur lesquelles le gouvernement s'est engagé à baser la loi de programmation pour la transition énergétique que je présenterai au Parlement à l'automne prochain. Ce débat national doit favoriser aussi une prise de conscience citoyenne en matière d'économies d'énergie, qui sont le levier le plus important pour réduire notre facture énergétique.
Vous avez déclaré que le nucléaire continuerait d'occuper une part très importante. Est-ce compatible avec le débat national ?
L'engagement de François Hollande est de réduire la part du nucléaire pour avoir plus d'énergies renouvelables. La cohérence de ce mix électrique est d'être basé sur les énergies décarbonées. Je pense que nous continuerons d'avoir besoin d'une part de nucléaire pour des raisons de sécurité d'approvisionnement et de coût de l'énergie, mais ceux qui défendent des idées différentes pourront le faire. Il n'y a pas de tabou dans ce débat.
Quand Arnaud Montebourg  défend le gaz de schiste  ou de houille français, qu'en pensez-vous ?
Pour le gaz de houille, déjà exploité en France, il faut être attentif aux impacts environnementaux et j'ai demandé une évaluation complète des connaissances sur ce sujet. En ce qui concerne les gaz de schiste, l'arbitrage rendu par le président de la République est parfaitement clair. C'est à l'honneur de la France d'avoir mis au devant de toute considération les impacts environnementaux de la fracturation hydraulique, qui sont incontestables.
MCD

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